Laurent Blanc après la victoire difficile du PSG face à Nice (1-0) : "Le meilleur est à venir"

L.B. : La première période, sans être exceptionnelle, a été intensive. On s'est procuré des occasions, on a ouvert le score, on aurait dû le doubler... Mais on n'a pas été assez agressifs pour le faire. En seconde période il y a eu beaucoup de déchet technique. On a senti une fatigue générale qui a permis à Nice de se créer quelques occasions. Bon si on veut voir le positif, je dirais que cette fois on n'a pas pris de but comme contre Lyon et Monaco. On a su préserver le score, c'est bien la seule chose positive à tirer de notre seconde période.

L.B. : On fait tout pour gérer en fonction du nombre de matches, mais il faut bien les jouer ces matches ! On ne peut pas déclarer forfait ! De fait, le 3e match d'une semaine est toujours difficile. Là on a renouvelé 50% de l'équipe par rapport à celle qui battu l'Ajax Amsterdam mardi. Mais ceux qui sont entré dans l'équipe ce soir ont aussi eu du mal à rentrer dans une rotative. Plus généralement, pour recouvrer son top niveau, il faut piocher, il faut 3, 4, 5 matches pour y arriver. Ibra malgré la difficulté, il faut qu'il enchaîne et ce n'est pas illogique qu'il ait été moins bien en seconde période. Or en même temps, il faut jouer à 100% pour être performant sur la durée.

L.B. : On veut toujours comparer le Paris de cette saison avec celui de la précédente, mais on n'est pas dans les mêmes conditions, ni individuellement ni collectivement, de faire autant de jeu. Il y a des joueurs qui piochent après de sérieuses blessures. L'année post-Mondial est plus difficile pour certains. Je ne sais pas si depuis le début de saison on a eu un effectif au complet, mais on ne se retranche pas derrière ça. On s'accroche, on prend des points. On compte tout de même 9 victoires de rang (toutes compétitions confondues, ndlr). Beaucoup de clubs de L1 seraient heureux avec ça. On est certes très moyens dans le jeu, mais en terme de points on fait quelque chose de pas mal. On pourrait se retrancher que derrière la victoire, mais on aimerait aussi fournir du jeu, on aimerait être meilleurs. On y travaille et on y arrivera. Le meilleur est venir.