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Fair play financier : Le PSG peut toujours espérer une levée des sanctions

ParAFP

Mis à jour 30/06/2015 à 15:59 GMT+2

L'Equipe nous apprend dans son édition du jour que les sanctions visant le club parisien dans le cadre du fair play financier pourraient être levées dès cet été. Lundi et mardi, l'UEFA a assoupli les règles mais cela ne concernait pas le PSG.

Nasser Al Khelaifi avec Michel Platini lors de la finale de C1 féminine - 2015

Crédit: Panoramic

Le PSG est toujours dans l'attente. Lundi et mardi, l'UEFA a quelque peu assoupli son système de régulation financière des clubs mais cela ne concerne pas le PSG. Car ce qui a été décidé ne concerne que les clubs qui ne sont pas sous le coup d'une sanction de l'UEFA. Mais tout n'est pas perdu pour Paris. Explications.

Pourquoi le PSG peut encore y croire ?

Parce que le PSG pourrait bénéficier de la levée des sanctions qui le frappent dans le cadre du fair play financier selon l'Equipe du jour. Paris a suivi à la lettre les recommandations de l'UEFA qui lui ordonnaient de ne pas avoir un déficit supérieur à 30 millions d'euros à l'issue de la saison 2014-15. Une attitude qui a plu à l'instance européenne et qui pourrait être récompensée. Le quotidien annonce que la décision sera rendue dans "deux ou trois jours" et que le verdict a "de très sérieuses chances" d'être "positif". A l'heure actuelle, Paris ne peut investir que 48 millions d'euros avant d'équilibrer ses dépenses supplémentaires par des départs. La fin de ces sanctions pourrait lui permettre d'investir en masse sur le marché des transferts.
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Nasser Al-Khelaifi

Crédit: Imago

Ce que l'UEFA a changé lundi : l'anticipation

Le principe du FPF reste le même : les clubs européens qui veulent participer aux compétitions de l'UEFA ne peuvent dépenser plus que les revenus qu'ils génèrent, sous peine de sanctions, comme des restrictions de recrutement ou d'exclusion des coupes d'Europe. Désormais, les clubs peuvent "anticiper" leurs dépenses à venir. On parle de "volontariat".
Jusqu'ici, les clubs tombaient sous la loupe des experts financiers du FPF dès qu'ils étaient qualifiés pour la Ligue des champions ou l'Europa League. Désormais, un club qui n'est pas encore qualifié, s'il a un projet de développement dans ce sens, aura jusqu'au 31 décembre pour se déclarer volontaire pour un "accord de règlement". L'instance de contrôle financier statuera alors sur son cas d'ici au printemps suivant, et si ses investissements (infrastructures ou achats de joueurs) le mettent dans le rouge comme le club le craint, il aura une période de mise à l'épreuve qui pourra durer jusqu'à quatre saisons (contre trois maximum actuellement). L'avantage, c'est que les éventuelles restrictions (comme une enveloppe limitée de recrutement) ne seront pas applicables dès la première saison, contrairement à aujourd'hui.
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Michel Platini en conférence de presse

Crédit: AFP

Pourquoi le PSG n'est pas éligible à ce changement ?

Un club actuellement en infraction au FPF ne peut prétendre au volontariat avant d'avoir atteint ses objectifs de retour à l'équilibre budgétaire. En clair, le PSG avait les saisons 2014/15 (écoulée) et 2015/16 (qui vient) pour se mettre en conformité. Il ne pourra prétendre au volontariat qu'une fois qu'il sera revenu dans les clous budgétaires. Le PSG a été épinglé dans le cadre du FPF, non pas parce qu'il vivait au-dessus de ses moyens (ses propriétaires qataris ont des moyens illimités) mais parce que le contrat de sponsoring passé avec l'office du tourisme du Qatar pour 200 millions d'euros avait été jugé surévalué par les experts de l'UEFA au regard du marché. A noter également que tout sponsor qui représentera plus de 30% des revenus d'un club sera considéré comme partie liée. Ce qui, là aussi, ne fait pas les affaires du PSG.
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