Ligue 1 : Le PSG s'impose 2-1 face à Nantes grâce à un doublé de Zlatan et prend la tête

Le PSG a eu du retard à l'allumage face à Nantes. Mais il possède en Zlatan Ibrahimovic un joueur capable d'enclencher le turbo à tout moment. Cueillie à froid sur une frappe magistrale d'Alejandro Bedoya (8e), l'équipe de Laurent Blanc a pu compter sur un doublé de son buteur suédois (34e, 48e) pour renverser les Canaris (2-1) samedi au Parc des Princes, lors de la 17e journée de Ligue 1. Paris prend ainsi provisoirement la tête du classement avec deux points d'avance sur Marseille, qui recevra Metz dimanche (21h00). Nantes tombe à la huitième après ce troisième revers consécutif.

A quatre jours du rendez-vous face à Barcelone, Zlatan Ibrahimovic a rassuré le PSG sur son état de forme. Et sur son efficacité, puisque le Suédois a converti les deux seules occasions qu'il a eues sur l'ensemble du match. Il a aussi bénéficié du travail d'un excellent Lucas. Lancé par Javier Pastore sur un contre, le Brésilien a adressé un centre parfait repris par son avant-centre au premier poteau sur l'égalisation des Franciliens (1-1, 34e). En grattant un ballon dans les pieds d'Olivier Veigneau, il a aussi obtenu le coup franc sur lequel Ibra a fait parler sa force de frappe pour offrir la victoire aux Parisiens (2-1, 48e).

Les Nantais, corrigés à Paris la saison passée (5-0), avaient pourtant pris le match par le bon bout en imposant un pressing soutenu à une équipe parisienne remaniée (Thiago Motta laissé au repos, van der Wiel, David Luiz, Maxwell et Matuidi sur le banc). L'équipe de Michel Der Zakarian a magnifiquement concrétisé sa domination avec un missile d'Alejandro Bedoya dans la lucarne de Salvatore Sirigu (0-1, 8e). Elle aurait même pu doubler la mise avec un but refusé à Papy Djilobodji pour une faute peu évidente d'Oswaldo Vizcarrondo (12e).

Les Canaris pourront regretter de n'avoir pas pu enfoncer le clou durant ce premier quart d'heure où ils ont posé de gros problèmes aux Parisiens. A l'image d'une grossière faute d'antijeu de Marco Verratti, qui aurait pu coûter plus cher que le carton jaune récolté par l'Italien (11e). Ils déploreront aussi de ne pas avoir su afficher cette solidité défensive déjà mise à mal face à Marseille (2-0) et Toulouse (1-2) en concédant un but en contre, malgré l'avantage au score, et un autre sur un coup de pied arrêté évitable. Face au PSG, et à Ibrahimovic, ça ne pardonne pas.