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Les 4 déclas qui prouvent que Jérémy Ménez est encore aigri de son départ du Paris Saint Germain

Ontiou Dasylva

Mis à jour 23/09/2014 à 15:19 GMT+2

Débarqué à l’AC Milan cet été, où il réalise un excellent début de saison, Jérémy Ménez a dressé, avec une certaine amertume, le bilan de ses trois années au PSG, ce mardi dans les colonnes de France Football. Laurent Blanc, Lucas, les dirigeants… le Français règle ses comptes.

Ménez (PSG)

Crédit: Panoramic

Jérémy Ménez revit en Italie. Déjà auteur de trois réalisations en Série A, dont un but magnifique face à Parme, le milieu de terrain de 27 ans connait des débuts tonitruants avec l’AC Milan. L’occasion pour lui de revenir avec recul sur ses années parisiennes.

.Son bilan

Le Français, qui assure avoir "retrouver le plaisir" en Italie, tient avant tout à défendre ses prestations sous le maillot parisien, qu’il juge positives.
J’aimerais qu’on prenne mon bilan dans l’ensemble, et qu’on ne s’arrête pas à la dernière saison, où je me suis fait opérer du dos et j’ai manqué la préparation (…) Mes deux premières saisons ont vite été oubliées mais elles sont loin d’être mauvaises. J’ai souvent été décisif. (ndlr : 19 buts et 28 passes décisives).J'ai aussi un peu marqué l'histoire du club avec mon but face à Lyon qui validait notre titre de champion de France en 2013.

.La concurrence

Le néo-Milanais juge également la compétition "plus saine" en Italie qu'au PSG, et égratigne au passage Lucas, son principal concurrent la saison passée.
Par rapport à certains, quand on fait le rapport "qualité-prix-statistiques", j'étais pas mal non ? Lucas, ça fait deux ans qu'il est là, il a mis trois buts (six en réalité en L1). Mais il a coûté plus de 40 millions d'euros. (…) Aujourd’hui, il vaut peut-être mieux être étranger et soigner sa communication. Je n’ai pas Twitter, ni Instagram. Je ne fais pas de cinéma sur les réseaux sociaux. Je ne disais pas aller "Vive Paris, Allez Paris" pour faire le beau. Mais ça ne voulait pas dire pour autant que je n’aimais pas mon club, loin de là ! Simplement, je ne suis pas un faux!
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Ménez sous les couleurs de l'AC Milan

Crédit: Panoramic

.Laurent Blanc

Souvent relégué sur le banc de remplaçant, Jérémy Menez estime avoir payé sa polyvalence au Paris Saint-Germain. Aligné en attaque par Carlo Ancellotti, l’attaquant en veut à Laurent Blanc de l’avoir cantonné à un rôle d’ailier et de ne pas l’avoir fait jouer dans l’axe "son vrai poste".
Le staff milanais m'a redonné cette liberté offensive, celle que j'avais aussi un peu avec Ancelotti au PSG. Quand il est arrivé à Paris, Ancelotti m’a mis en attaque. Il m’a vite cadré. Laurent Blanc m’a surtout aligné sur un côté, au PSG ou en équipe de France. J’ai toujours accepté mais ça m’a joué des tours. Mon vrai poste est dans l’axe, derrière l’attaquant ou en pointe.

.Son départ

L’ancien Sochalien évoque également les conditions de départ "de son club de cœur". Parti libre à l’issue de son contrat, le joueur estime que son cas a mal été géré par les dirigeants parisiens.
Je suis un peu triste d'être parti dans ces conditions. Mais si c'est bien mené, on me propose de prolonger dans ma deuxième saison, quand tout va bien. Là, c'est une vraie preuve de confiance. Ils m’ont simplement proposé de prolonger dans ma dernière année…Mais je ne pouvais pas rester dans ces conditions sportives. C'est là qu'on voit que le PSG a encore des choses à apprendre. C'est dans cette gestion-là que le club doit grandir.
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Ménez célebre le titre de champion de France du PSG

Crédit: Panoramic

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