Ligue 1 - 12e journée : Le FC Nantes concède le nul à la Beaujoire (1-1) contre Rennes

Nantes tenait à offrir à son public de la Beaujoire une victoire symbolique dans le derby de l'Ouest face au voisin rennais. Outre le plaisir savoureux d'un tel succès, il aurait permis aux hommes de Michel Der Zakarian de se hisser à la 4e place et de consolider un peu plus leur capital point avant un rush qui s'annonce infernal. D'ici Noël, les Jaunes devront en effet se coltiner Saint-Etienne, Marseille, le PSG et Bordeaux. Mais le FCN a finalement dû se contenter d'un nul dimanche après-midi devant ses supporters (1-1). La faute à une entame catastrophique.

Peut-être trop tendus, ils se sont fait surprendre dès la troisième minute sur un contre rouge et noir. En deux passes, une relance de Costil et une ouverture d'Habibou, Henrique s'est retrouvé seul en profondeur pour venir tromper Riou en face à face après avoir résisté à Djilobodji (0-1, 3e). Un vrai coup de froid pour la meilleure défense du championnat. Ce but, Nantes l'a sans doute trainé jusqu'au bout comme un boulet. Il lui a coûté deux points. Pas trois. Car le mérite des Canaris aura été de se relever de ce début de rencontre raté.

Car ce but rennais a réveillé les coéquipiers de Jordan Veretout. Ils ont ensuite exercé une pression constante sur leur adversaire pendant une bonne demi-heure. Etouffé, Rennes a (beaucoup) reculé et (trop) subi. Les occasions se sont multipliées sur le but de Costil, à l'image d'un Bammou très actif, qui a menacé le portier rennais d'une belle frappe à l'angle de la surface (18e) puis d'un coup de tête sur la barre (20e). Dans la foulée, Nantes a donc logiquement égalisé grâce à… Sylvain Armand, lequel a trompé son propre gardien de la tête après un coup-franc de Veretout. Un "cadeau" amical de l'ancien Nantais.

Après ces 20 premières minutes tonitruantes, le derby s'est peu à peu calmé. Les occasions sont devenues de plus en plus rares au fil des minutes. Nantes a certes globalement dominé les débats mais, une fois encore, son manque de percussion offensive l'a pénalisé. Bammou, si incisif dans la première demi-heure, a ainsi vu son influence décroitre sensiblement par la suite. De son côté, après le but d'Henrique, Rennes n'a plus frappé… qu'une seule fois au but en 87 minutes. Paradoxalement, les Bretons ont pourtant failli faire mouche avec deux buts d'Habibou refusés en seconde période. Le premier parce que le ballon était sorti (complètement?) sur le centre de Pedro Henrique (55e), puis en raison d'un hors-jeu (incontestable celui-ci) d'Habibou (77e).

Les deux rivaux se quittent donc pas trop fâchés, chacun trouvant dans ce point des motifs de satisfaction. Reste que Nantes, une fois encore, a prouvé son incapacité à gagner deux matches de suite. Malgré tout, cette 7e rencontre de suite sans défaite est à mettre à son crédit.