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Ligue 1 (23e journée) : Malgré ses soucis, l’OM ne manque pas de motifs d’espoir pour la suite

Vincent Bantit

Mis à jour 31/01/2015 à 00:50 GMT+1

Incapable de gagner à l'extérieur depuis près de quatre mois, l'OM compte sur sa réussite au Vélodrome pour reprendre confiance face à l’Evian-Thonon-Gaillard samedi, pour le compte de la 23e journée de Ligue 1 (16h30). Plusieurs autres éléments peuvent aussi pousser les Olympiens à rester optimiste en vue de la suite de la saison.

Michy Batshuayi (OM) devant Dimitri Payet

Crédit: Panoramic

Un mois après le passage à la nouvelle année, l'OM a encore la gueule de bois. Les Olympiens ont du mal à reprendre leurs esprits en 2015. Deux défaites en championnat et une élimination en Coupe de France ont (déjà) terni une première moitié de saison pourtant très réussie. A son apogée, le club marseillais comptait neuf points d'avance sur le PSG. Aujourd'hui, les partenaires de Steve Mandanda essayent de ne pas se faire décrocher de la locomotive lyonnaise, qui avance à toute vapeur en tête de la Ligue 1. Derrière cette mauvaise passe se cachent néanmoins des motifs d'espoirs pour les Marseillais.

S'appuyer sur sa série de victoires à domicile

Samedi après-midi, le Vélodrome pourrait voir l'OM égaler un record vieux de 67 ans. Marcelo Bielsa n'était pas né lorsque les joueurs olympiens ont remporté onze matchs d'affilée à domicile durant la saison 1947-1948. S'ils s'imposent face à l’Evian-Thonon-Gaillard (16h30), les coéquipiers d'André-Pierre Gignac auront fait aussi bien que leurs ainés. Une source de motivation, mais surtout de réconfort, non négligeable en cette période troublée sur le plan des résultats. "Au Vélodrome, on est dans notre jardin, se rassure Steve Mandanda. On a les supporters derrière nous. On a cette confiance que l'on ne possède peut-être pas à l'extérieur..." Loin de leurs bases, les Olympiens n'ont plus réussi à s'imposer depuis le 4 octobre dernier (1-2 à Caen)... Heureusement, le bilan à domicile permet (pour le moment) à l'OM de contrebalancer ces mauvaises performances à l'extérieur.

Toujours croire en un jeu offensif et spectaculaire

S'ils connaissent des difficultés à s'imposer quand ils ne jouent pas au Vélodrome, les Marseillais se régalent à domicile. Mais ils n'arrivent pas à expliquer pourquoi la machine s'enraye loin du boulevard Michelet. "De mon point de vue, on joue de la même manière à domicile et à l'extérieur, analyse Bielsa. Et je vois très peu de différences entre l'équipe qui ne gagne pas aujourd'hui et celle qui gagnait avant. On sait comment remédier à nos problèmes actuels. Il suffirait de faire comme nos adversaires, c'est-à-dire essentiellement jouer la contre-attaque. Ils pratiquent aussi un jeu long tout en misant sur les deuxièmes ballons."
Pour relancer son équipe, Marcelo Bielsa n'a pas l'intention de renier ses principes. "On a des joueurs meilleurs que nos adversaires, poursuit-il. On est obligé d'adopter une attitude plus généreuse. On doit privilégier la beauté du jeu comme le font toutes les grandes équipes." Ce choix de garder la même philosophie de jeu offensive est validé en interne par les joueurs. "On est complètement en adéquation avec ce qu'il préconise, explique Mandanda. On a mis un peu de temps à s'y mettre mais sa méthode nous va bien. On n’a aucun problème avec ça." En conservant un jeu ouvert, l'OM sait qu'il s'expose à de nouvelles déconvenues. Mais les Marseillais confient, en privé, qu'ils préfèrent garder ce style flamboyant plutôt que chercher la victoire à n'importe quel prix.

Compter sur le retour de plusieurs cadres

Malgré la défaite concédée à Nice (2-1) la semaine dernière, Marcelo Bielsa avait félicité ses joueurs pour la prestation accomplie. L'entraîneur olympien avait souligné que son équipe avait seulement péché dans la finition. Ce manque de réalisme fut incarné par Michy Batshuayi. Aligné à la pointe de l'attaque de l'OM, le jeune Belge n'a concrétisé aucune de ses trois occasions franches. Et André-Pierre Gignac, exilé sur le côté droit, n'a pu que constater cette inefficacité.
Contre l'ETG, APG reprendra sa place dans l'axe. Car Romain Alessandrini est de retour de blessure. Rod Fanni et Benjamin Mendy ont également purgé leur suspension. Leur présence va permettre à la défense olympienne de présenter un visage moins expérimental qu'à l'Allianz Rivieran où Brice Dja Djédjé avait dû jouer latéral gauche et Mario Lemina de l’autre côté. Outre ces retours face à Evian, l'OM va pouvoir compter sur Nicolas Nkoulou, éliminé au premier tour de la CAN avec le Cameroun, pour le déplacement à Rennes. Une autre bonne nouvelle pour un effectif très restreint ces derniers temps...

Profiter d'un calendrier favorable

Après Evian et Rennes, l'OM recevra Reims. Un triptyque qui n'a pas de quoi faire peur au champion d'automne... Ce calendrier à court terme paraît même très favorable par rapport aux autres concurrents des Marseillais. Lyon se déplacera ainsi à Monaco dimanche avant de recevoir le PSG. Et le leader lyonnais enchaînera cinq déplacements lors des sept prochaines journées. Un programme chargé pour l'OL, privé du meilleur buteur du championnat, Alexandre Lacazette, out pour au moins trois matches. A la peine en 2015, l'OM voit peut-être le bout du tunnel. Tous ces éléments positifs peuvent pousser le club olympien à nourrir l'espoir d'un rapide rebond.
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Batshuayi (OM) face à Nice

Crédit: Panoramic

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