Ligue 1 - 24e journée : L'OM accroché à Rennes, rate l'occasion de reprendre le pouvoir

On va finir par croire que l'OM ne veut plus du fauteuil de leader. Alors qu'il pouvait provisoirement passer en tête, Marseille n'a pu faire mieux qu'un match à Rennes (1-1) lors de la 24e journée de Ligue 1. Malheureusement pour les hommes de Marcelo Bielsa, cela devient une mauvaise habitude puisqu'ils n'ont plus remporté le moindre match à l'extérieur depuis quatre mois (2 nuls, 5 défaites).

Menés au score après 27 minutes de jeu, sur un but de Toivonen, ils pourront néanmoins retenir leur réaction en seconde période grâce à l'entrée en jeu de leur recrue de dernière minute, Lucas Ocampos, auteur de l'égalisation (60e). Pour le moment, l'OM se hisse à la deuxième place (48 points). Mais il laisse Lyon (1er, 49 points) et le PSG (3e, 47 points) s'expliquer dimanche à Gerland pour la tête du championnat.

Après trois défaites en déplacement, Marseille a quand même stoppé l'hémorragie. Il pouvait toutefois espérer mieux de son voyage au Stade de la Route de Lorient où les Rennais, une des victimes préférées de l'OM, n'ont plus gagné depuis fin novembre (3 défaites, 3 nuls). Mais voilà, rien de sourit aux Phocéens. Même quand les Bretons laissent Paul-George Ntep sur le banc, Ola Toivonen, pourtant muet depuis 525 minutes, retrouve le chemin des filets grâce à un service de Vincent Pajot (27e, 1-0). Le cinquième but du Suédois est venu récompenser un début de match largement en faveur des locaux, qui avaient déjà porté le danger devant le but de Mandanda par Pedro Henrique (9e, 15e).

L'OM, sans réaction, n'a finalement joué qu'une mi-temps. La seconde. Il a fallu attendre l'entrée d'Ocampos à la place d'Alessandrini après la pause pour voir les Olympiens offrir un autre visage. L'Argentin a dynamité l'attaque marseillaise et n'a pas tardé à se montrer décisif en coupant au premier poteau un corner de Payet pour égaliser (60e, 1-1). Un sursaut qui a permis d'emballer la fin de match. Chacune des deux équipes a eu l'occasion de faire le break mais ont mal exploité leurs situations de contres, à l'image d'André-Pierre Gignac qui a manqué de lucidité (77e). Rennes, à onze contre dix après l'expulsion de Lemina (84e), n'a pas non plus su en profiter. Dimanche, Lyon ou Paris s'en frottera peut-être les mains.