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Ligue 1 (25e journée) : C’était (quasi) impensable, mais ce week-end pourrait valoir (très) cher

Geoffrey Steines

Mis à jour 14/02/2015 à 23:57 GMT+1

Accrochés à domicile par des adversaires largement à leur portée, le PSG et l’OM ont perdu des points dans des circonstances rocambolesques ce week-end. Ce qui pourrait permettre à Lyon de s’envoler dimanche et de s’envoler de nouveau au sommet de la Ligue 1 au moment où l’OL s’y attendait certainement le moins. Notre antisèche.

Zlatan Ibrahimovic met un genou à terre contre Caen (saison 2014-2015)

Crédit: Panoramic

La question : La L1 a-t-elle vécu un tournant au moment où elle s’y attendait le moins ?

Sur le papier, la 25e journée de Ligue 1 avait tout pour ressembler à n'importe quelle autre. A trois jours du retour de la Ligue des champions, le football français s’attendait à vivre un week-end tranquille, sans le grand frisson d’un OL-PSG la semaine passée ou d’un ASSE-OM la semaine prochaine. Aucune affiche de haut de tableau, des adversaires largement à la portée des candidats déclarés au titre de champion : tout semblait fait pour figer les positions au sommet du classement et repousser à plus tard la grande explication. C’était mettre de côté l’imprévisibilité du football. Un cliché vieux comme ce sport, mais qui a encore démontré qu’il avait de beaux jours devant lui.
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Zlatan Ibrahimovic

Crédit: AFP

Au final, contre toute attente, Lyon a toutes les cartes en main pour faire une excellente opération et il aurait été difficile de miser tout son PEL (à ne pas confondre avec PLM) là-dessus. En cas de victoire à Lorient dimanche (21h00), l’OL (re)prendra quatre points d’avance sur Marseille et le PSG. Les Lyonnais toujours en tête samedi à 23h00, l’hypothèse ressemblait à une hérésie en début de week-end. Sauf que l’OM a concédé un nul improbable à domicile face à Reims vendredi (2-2). Pareil pour les Parisiens contre Caen samedi (2-2). Voilà comment les Rhodaniens, qui se sont délectés devant leur télévision, ont conservé leur leadership au classement. Il n’a pourtant tenu qu’à un fil pendant tout le week-end.
Marseille a mené jusqu’à la 90e minute et l’égalisation de David Ngog en faveur de Reims. Le PSG comptait deux buts d’avance à 90 secondes de la fin du temps réglementaire. Réduit à neuf en raison de blessures à répétition, le double champion de France en titre a cédé par deux fois en l’espace de trois minutes et abandonné deux points dans des circonstances incroyables. Au-delà des résultats bruts, le scénario des deux matches ajoute au caractère improbable de cette 25e journée. Si l’OL gagne dimanche et qu’il est sacré en fin de saison, ce week-end restera dans les mémoires comme celui où le vent a vraiment tourné dans le sens des Lyonnais. Il ne reste plus qu’à féliciter ceux qui assureront l'avoir senti. Même si vous en serez pas obligés de les croire…

La note : 2/10 aux outsiders pour l’Europe

Seuls membres du Top 10 à jouer à 20h00 ce samedi, Lille, Nantes et Nice avaient tous l’opportunité de raccrocher le wagon des places européennes, entretenant le rêve des frissons continentaux la saison prochaine. Une lutte à laquelle aucune de ces trois équipes n’a visiblement envie de se mêler, au vu de la pauvreté des copies qu’elles ont rendues ce week-end. Le LOSC et l’OGCN ont livré un spectacle sans intérêt au public du stade Pierre-Mauroy. Hormis un but refusé injustement à Carlos Eduardo en seconde période, aucune occasion franche n’est venue animer les débats, comme si les deux formations se contentaient d’un point qui ne change pas fondamentalement leur destin cette saison. Elles restent ainsi coincées dans un ventre mou dans lequel elles devraient terminer le championnat.
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Divock Origi au duel avec Nampalys Mendy (saison 2014-2015)

Crédit: Panoramic

Même constat pour les Canaris, passés complètement à côté de leur sujet lors de la réception de Bastia. Déjà décevants en semaine lors de leur déplacement à Paris en Coupe de France, les hommes de Michel der Zakarian ont montré une apathie provoquant la colère de leurs supporters. Ces derniers ont même tourné leur dos au terrain en fin de rencontre pour signifier leur mécontentement à leurs joueurs. Il faut dire qu’ils n’ont pas vraiment de quoi s’enthousiasmer depuis début 2015. Nantes n’a marqué qu’un seul but sur les six premières rencontres de l’année civile et engrangé seulement trois points sur cette période. Septième à l’intersaison, le FCN pourrait tomber à la dixième place dimanche. Il n’a jamais été aussi proche de sortir du Top 10, ce qui ne lui est jamais arrivé cette saison.

L’image : Ben Yedder seul au monde…

Titulaire lors des 24 premières journées de Ligue 1, Wissam Ben Yedder paraissait intouchable dans le onze toulousain. Et ce malgré une disette de onze matches consécutifs sans marquer, sa plus longue depuis décembre 2012-mars 2013. La patience d’Alain Casanova a finalement atteint ses limites et l’entraîneur du TFC a envoyé son attaquant sur le banc ce samedi pour la réception de Rennes. Un choix fort qui a payé pour les Violets, vainqueurs des Bretons (2-1). Ils ont même gagné une place au classement (16es). Reste désormais à savoir si le coach toulousain envisage cette option sur le long terme. Il donnera un premier élément de réponse la semaine prochaine au Parc des Princes.
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Wissam Ben Yedder sur le banc contre Rennes (saison 2015-2015)

Crédit: Panoramic

On en reparlera (ou pas) cette semaine

  • Treize, le chiffre du jour pour Bastia. Le Sporting a enchaîné samedi à Nantes (0-2) un treizième match sans défaite toutes compétitions confondues et occupe désormais la treizième place de L1. Les Corses étaient derniers à la mi-décembre.
  • Et si Caen se mordait les doigts d’avoir prêté Mathieu Duhamel à un concurrent direct ? Le nouveau buteur de l’ETG a planté un doublé à Amiens pour vaincre Lens (0-2) et le club haut-savoyard, toujours premier relégable, n’a plus que deux points de retard sur Malherbe (15e).
  • Prendre un carton rouge dans le temps additionnel, au moment où son équipe menait 2-0, Daniel Wass aurait certainement pu s’en passer. L’ETG doit maintenant prier pour que sa suspension se limite à un match.
  • Rennes n’a remporté que 11,1% de ses matches de L1 sans Paul-Georges Ntep titulaire, 43,8% avec lui dans le onze de départ. Et pourtant, pour le préserver, Philippe Montanier l’a fait débuter sur le banc les deux derniers matches. Résultat, un nul et une défaite pour le Stade rennais. Pas sûr que le coach rennais soit aussi précautionneux la prochaine fois.
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Paul Georges Ntep en plein sprint face à Lens

Crédit: AFP

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