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Ligue 1, 31e journée, antisèche : Rassurez-vous, Lyon ne flanchera pas dans la dernière ligne droite

Martin Mosnier

Mis à jour 06/04/2015 à 01:08 GMT+2

Lyon a démontré à Guingamp, deux semaines après la claque infligée par Nice, qu'il avait la carrure pour jouer le titre jusqu'au bout (1-2). Voici tout ce qu'il fallait retenir des matches de ce samedi en Ligue 1.

Ferri et Njie (Lyon), victorieux à Guingamp

Crédit: AFP

La question : Lyon avait-il une gueule de champion au Roudourou ?

Oui. Bien sûr, Clément Turpin a fait des erreurs lors de Guingamp-Lyon (1-3). Oui, ses erreurs ont sans doute facilité la tâche des Lyonnais. Mais ne nous trompons pas de débat. La supériorité de l'OL fut telle que les imprécisions d'arbitrage ne sont qu'une péripétie. Lyon, sans Gonalons, Bisevac, Jallet et Gourcuff, soit quasiment ses quatre hommes les plus expérimentés, a signé un match de champion. En étouffant Guingamp et en relevant la tête deux semaines après la claque reçue face à Nice (1-2). La thèse selon laquelle la jeunesse lyonnaise s'écroulerait sitôt que les enjeux gonfleraient a pris du plomb dans l'aile ce samedi. Lyon est jeune ? Et alors ?
Avec Fekir-Lacazette-Njie au coup d'envoi, Lyon a remporté ses six matches. Les trois hommes ont marqué et Fournier a sans doute trouvé sa formule pour le sprint final.  La défaite face à Nice n'était qu'un accident de parcours. Cet OL a les épaules pour aller au bout de ses idées. Depuis le début de saison, il est le plus séduisant de tous les candidats au titre. Si certains en doutaient encore : Lyon a bien les épaules pour décrocher un huitième titre.
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Alexandre Lacazette (Lyon) a signé à Guingamp son 24e but en Ligue 1 cette saison.

Crédit: AFP

Note artistique : 10/10 aux attaques de Ligue 1

On l'a suffisamment raillée et moquée ici même pour ne pas se contredire aujourd'hui. Ce samedi, la Ligue 1 nous a offert tout ce qui lui manque trop souvent : des enchainements, des courses vers l'avant, de la prise de risque, des buts, des buts et encore des buts. Bref, du spectacle. Jamais, cette saison, un samedi n'avait été aussi prolifique (24 buts). Les clichés ont volé en éclats les uns après les autres. Les équipes de René Girard sont froides comme la glace ? Lille en a planté trois ce samedi. Le FC Metz attend la L2 les doigts de pied en éventail ? Les Lorrains aussi en ont claqué trois.
C'est d'autant plus remarquable que les enjeux de fin de saison, le maintien en l'occurrence pour plus de la moitié des équipes qui jouaient ce samedi, auraient pu crisper les débats. Les gardiens à l'image de Costil, Agassa et Pouplin ont pourtant fait le job et plutôt bien. Mais non, la Ligue 1 avait décidé de régaler et rien ne pouvait l'en empêcher ce samedi. Même Sylvain Armand y est allé de son but. C'était vraiment la journée de tous les possibles.
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Modibo Maïga (Metz) a fait très mal à Toulouse

Crédit: AFP

L'image : Ça chauffe à Nice

Une tribune vide à Nice lors de Nice-Evian Thonon Gaillard
Sale ambiance à Nice. Mécontents de la tournure des évènements lors du match face à Evian-Thonon-Gaillard (2-2), des supporters azuréens ont tenté d'accéder à la tribune présidentielle pour exposer leur mécontentement à Jean-Pierre Rivière, le président des Aiglons. Peine perdue. Le service d'ordre de l'OGCN les en a empêchés avant qu'il ne quitte la tribune en signe de protestation. Triste image.

On en reparlera ou pas cette semaine :

  • Ancien meilleur espoir au poste de gardien en L1, Alphonse Areola est en train, tout doucement, de tomber dans l'anonymat le plus total. Il faut dire que sa saison à Bastia, très poussive à l'image de son match raté ce samedi, n'aide pas.
  • La dernière fois que Metz avait gagné un match en Ligue 1, Claude Makelele était toujours coach de Bastia, Marseille avait quatre points d'avance sur le PSG et cinq sur Lyon, Lucas Barrios, incapable de marquer le moindre but, était sur le point de quitter Montpellier et Metz jouait les places européennes. Oui, ça fait un bail.
  • Pour trouver trace d'un Messin qui inscrit un triplé en L1, il faut remonter à la saison 2003-04. Ce n'était ni Emmanuel Adebayor, ni Bruno Rodriguez, stars des Grenats cette année-là. Indice : bandelette. Toujours pas ? Ce bon vieux Toifilou Maoulida !
  • Geoffrey Jourdren a disputé son 200e match de L1 ce samedi. 200 matches et toujours pas une sélection en Bleu. Scandale !
  • Tu es président de Ligue 1, tu cherches un milieu offensif pas trop cher mais suffisamment talentueux pour toucher un bon petit pactole dans quelques saisons ? Pense à Sofiane Boufal !
  • Divock Origi est le seul joueur de L1 à avoir raté plus d'un pénalty cette saison. Espérons que Liverpool ne comptait pas sur lui pour prendre la succession de Steven Gerrard dans cet exercice. 
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Boufal (Lille)

Crédit: Panoramic

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