Ligue 1 - 8e journée : Le PSG, décevant, ramène un point de Toulouse (1-1)

Il ne faut pas s'y tromper. Paris a concédé le nul à Toulouse samedi lors de la 8e journée de L1 (1-1) mais ce sont bien les Violets qui peuvent s'en mordre les doigts. Toulouse a largement dominé la première période avant que la seconde ne sombre dans un à peu près indigeste et soporifique. Grâce à Bahebeck, qui a marqué sur l'un des deux seuls tirs cadrés de la rencontre du PSG (33e), Paris a ramené un point qui lui permet de revenir provisoirement à la deuxième place, à deux longueurs de l'OM. La poussée de fièvre de fin de match n'a pas suffi. Paris s'est réveillé trop tard.

Est-ce le large turnover opéré par Laurent Blanc (titularisations de Camara, Aurier, Digne, Cabaye, Bahebeck) ? Est-ce le changement de système (de l'immuable 4-3-3 à un 4-4-2 en losange) ? Toujours est-il que les Parisiens ont semblé complètement perdus durant les 45 premières minutes. Les discussions, parfois animées, entre Blanc et ses joueurs (David Luiz et Sirigu notamment) se sont multipliées. En vain. Paris a très longtemps joué à l'envers pour signer le plus mauvais match de sa saison. Ben Yedder a profité d'une passe en retrait mal assuré de son ancien équipier, Serge Aurier, pour prendre de vitesse David Luiz et Sirigu pour ouvrir la marque (8e). Paris a souvent ronronné cette saison en championnat mais c'est son impuissance qui a longtemps sauté aux yeux.   

Pesic aurait pu profiter de l'apathie parisienne pour aggraver la marque, seul face au but vide après une parade de Sirigu sur une frappe croisée de Ninkov (20e). Sirigu, encore lui, a sauvé les siens sur deux parades successives face à Ben Yedder (33e) et Regattin (41e). Et c'est un éclair de Verratti qui a relancé Paris contre le cours du jeu. L'Italien, sur un coup franc rapide, a lancé Bahebeck dans le dos de la défense du TFC pour une heureuse égalisation (33e). Un but qui cache la misère et édulcore le bilan du PSG. Car collectivement, Paris a semblé déréglé et, individuellement, Aurier, David Luiz, Cavani ou Cabaye ont sombré.

La seconde période a esquissé un léger mieux. Mais les Parisiens, même privés d'Ibrahimovic, Thiago Silva et Lavezzi, ne peuvent pas s'en contenter. En Ligue 1, ils se doivent de marcher sur chacun de leurs adversaires sous peine de le payer en Ligue des champions. Mardi, justement, c'est le Barça qui se présentera au Parc des Princes. Si Paris ne montre pas autre chose, il s'expose à une belle fessée.