Ligue 1 - ASM-Montpellier (0-0) : Monaco rate le coche mais ne méritait vraiment pas mieux

C’est à croire que Monaco ne veut pas du podium et de la qualification pour la Ligue des champions qui va avec. Quatre jours après avoir concédé le nul à domicile contre Saint-Etienne (1-1), l’ASM a partagé les points avec Montpellier mardi en match en retard de la 25e journée de Ligue 1 (0-0). Elle a ainsi manqué une nouvelle opportunité de se rapprocher de Marseille et pointe à deux points de l'OM, avec un calendrier désormais à jour.

Surtout, les Monégasques ont quasiment anéanti leurs derniers espoirs de titre, en comptant maintenant sept points de retard sur le PSG et six sur Lyon, à sept journées de la fin du championnat. Le nul n’arrange pas beaucoup plus le MHSC, qui rate une occasion de dépasser Bordeaux au classement et de s’emparer de la sixième place, possiblement synonyme de Ligue Europa la saison prochaine. Les Héraultais pourraient regretter longtemps le penalty raté par Lucas Barrios en début de seconde période (52e). Il aurait pu faire basculer un match que les deux équipes n’ont pas mis beaucoup d’ardeur à essayer de remporter.

Malgré la titularisation en pointe d’un Anthony Martial en pleine bourre, les Monégasques ont connu les pires difficultés à se montrer dangereux durant la première heure. La seule alerte pour Montpellier : un but refusé pour Layvin Kurzawa en raison d’un hors-jeu indiscutable sur coup-franc (45e). Au contraire, ce sont les hommes de Rolland Courbis qui ont maîtrisé le premier acte. Bien en place et très intéressants dans la préparation de leurs actions offensives, ils ont seulement manqué de justesse dans le dernier geste. Comme sur cette frappe de Morgan Sanson suite à une relance complètement déchirée par Aymen Abdennour (28e).

Mais les Montpelliérains ont obtenu leur meilleure occasion au retour des vestiaires. Un penalty leur a été accordé pour une faute peu évidente de Nabil Dirar sur Bryan Dabo, tant le milieu héraultais s’est laissé tomber facilement sur un contact très léger. Barrios n’a pas saisi l’offrande et a envoyé sa frappe à deux mètres de la lucarne de Danijel Subasic. Ce fait de jeu a fait basculer la physionomie de la rencontre. Monaco a enfin mis du rythme et s’est installé dans le camp adverse, sans être particulièrement menaçant. Bernardo Silva aurait pu ouvrir le score avec davantage de conviction (80e). Mais il en a mis trop peu pour battre Geoffrey Jourdren. A l’instar du match de son équipe, finalement.