Ligue 1 : Marseille bat Metz (3-1) au Vélodrome et reste en tête après la 17e journée

Marseille s'accroche à son fauteuil de leader. Malgré la belle résistance opposée par Metz, l'OM a pris le dessus sur les Lorrains (3-1) dimanche soir au Vélodrome, en clôture de la 17e journée de Ligue 1. Des buts d'André-Pierre Gignac (43e), André Ayew (59e) et Dimitri Payet (90e+2) ont permis à la formation de Marcelo Bielsa de reprendre la tête du classement abandonnée provisoirement au PSG. Le club phocéen a de nouveau un point d'avance sur celui de la capitale. Metz, qui avait égalisé par Florent Malouda (46e), pointe à la 13e place.

Face à des Messins combatifs et bien organisés, l'OM s'en est remis au talent de ses individualités offensives. Surtout à Dimitri Payet. L'international français a permis à Marseille d'ouvrir le score en fin de première période avec un centre parfait repris de la tête par André-Pierre Gignac (1-0, 43e). C'est encore grâce à lui que les Marseillais ont repris l'avantage. Sur son centre en retrait, la reprise de Romao a été renvoyée par le poteau sur André Ayew, de retour après un mois d'absence, qui a offert la victoire aux Olympiens du pied droit (2-1, 59e). Payet a ponctué son festival en trompant Johann Carrasso d'un joli ballon piqué pour conclure un excellent travail de Rod Fanni (3-1, 90e+2).

Mais Marseille doit aussi son succès à Steve Mandanda. Le gardien de l'OM a notamment réalisé une parade décisive sur une frappe de Florent Malouda, peu avant le premier but de son équipe (39e). Malheureux sur l'égalisation messine, avec un tir de Malouda dévié par Nicolas Nkoulou sur lequel il n'a rien pu faire (1-1, 46e), Mandanda a sauvé les Marseillais d'un nouveau but égalisateur en réalisant une très belle parade sur une reprise puissante de Yeni Ngbakoto (67e), avant de s'interposer encore une fois devant Malouda (69e).

Impérial, le portier olympien a parfaitement tenu son rôle de dernier rempart d'une défense souvent en difficulté, dans le placement comme dans le marquage. Metz n'a pas été étranger à ce phénomène. Les Lorrains ont considérablement gêné les Marseillais par l'intensité de leur pressing, surtout en première période, et par leur agressivité dans les duels. Il ne leur a pas manqué grand-chose pour repartir de Marseille avec un meilleur résultat. Mais l'OM a trouvé les ressources pour avoir le dernier mot. Comme souvent cette saison.