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Ligue 1 - OM-PSG : Mené et malmené, Paris a quand même fini par frapper un grand coup

Martin Mosnier

Mis à jour 06/04/2015 à 00:15 GMT+2

Le Paris Saint-Germain s'est imposé au Vélodrome face à l'Olympique de Marseille (2-3) dans le choc au sommet de la 31e journée. Menés au score à deux reprises sur un doublé d'André-Pierre Gignac, les hommes de Laurent Blanc ont fait basculer la rencontre en deux minutes à la reprise. Ils conservent la tête du classement, un point devant Lyon, et cinq devant l'OM.

Blaise Matuidi (PSG) célèbre un but avec ses coéquipiers - 05/04/2015

Crédit: AFP

Un sommet, un vrai. De ceux dont on reparlera encore dans quelques années au moment d'évoquer cette saison 2014-15 décidément délicieuse. D'abord par son incroyable intensité. Ensuite par son scénario qui a fait passer les deux équipes par tous les sentiments.
Enfin par son issue et les conséquences que pourrait avoir cette victoire du PSG (2-3) à l'heure de faire les comptes. Dans l'immédiat, elle replace les Parisiens au sommet du championnat, un point devant Lyon. Elle dessine un duel entre l'OL et le PSG pour le titre puisque l'OM est désormais clairement distancé, à cinq points de son adversaire du soir. A sept journées de la fin, l'équation devient soudain bien complexe pour les Phocéens...
Pourtant l'OM a longtemps dévoré le PSG par son envie. L'énorme intensité déployée par les hommes de Bielsa leur a permis de logiquement virer en tête à la pause. Grâce à deux coups de canon de Gignac (30e, 43e), le premier sur un service parfait de Payet, le second après un pressing décisif de Romao, l'OM a fait trembler le Vélodrome qui n'avait pas besoin de cela pour cracher du feu dès le coup d'envoi.
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Andre-Pierre Gignac (OM) après son but face au PSG - 05/04/2015

Crédit: AFP

Deux minutes fatales à l'OM

Durant les 45 premières minutes, la maîtrise était parisienne mais l'enthousiasme marseillais. Comme cette soirée n'était décidément pas comme les autres, c'est Blaise Matuidi, très moyen cette saison, qui a permis à Paris de s'en sortir à moindre frais à la pause grâce à un intérieur du pied droit aussi improbable que génial (35e, 1-1).
Bien sûr, l'OM a viré en tête mais les hommes de Bielsa n'ont jamais cessé de s'exposer, fragilisés par un marquage individuel tout terrain qui a offert des boulevards aux visiteurs. Tout a basculé en deux minutes. Deux minutes cruelles pour l'OM qui ont sanctionné sa trop grande générosité. Marquinhos a d'abord profité d'un coup franc raté d'Ibrahimovic pour envoyer un missile dans la lucarne de Mandanda (2-2, 49e). C'est ensuite le malheureux Morel, sous la pression de l'avant-centre suédois, qui a trompé son propre gardien sur un centre de Pastore (51e, 2-3).

Mandanda a évité l'hémorragie

Malgré une dernière demi-heure d'une intensité folle, le score ne bougera plus. Malgré une main involontaire de Marquinhos à deux mètres de sa ligne (55e), malgré cinq occasions nettes côté parisien le plus souvent annihilées par les gants fermes de Mandanda (60e, 72e, 83e, 84e). Ni une dernière frappe de Payet, beaucoup trop molle (81e), ni les contestations d’Ayew, qui lui vaudront un carton rouge après le coup de sifflet final, n'ont empêché l'OM de tomber. Les armes à la main mais de tomber tout de même.
Ce sera bien difficile de se relever. Paris repart avec la place de leader mais a perdu David Luiz et Thiago Motta, blessés, dans la bataille et sans doute pour un bon bout de temps. Ce dimanche, cela reste anecdotique mais au vu de ce qui l’attend dans les semaines qui viennent, ces deux blessures restent inquiétantes.
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