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Ligue 1 : Six mois après l'affaire Brandao, un Bastia bien mal en point retrouve le PSG

ParAFP

Mis à jour 10/01/2015 à 13:34 GMT+1

Bastia, passé en quatre ans du National à la Ligue 1, marque le pas et doit se reprendre après un début de saison cauchemar entamé avec le coup de tête de Brandao à Paris contre le PSG, que les Corses retrouvent samedi (17h00).

Djibril Cissé

Crédit: Panoramic

Ils ne seront pas sur le terrain pour la 20e journée, mais leur ombre planera au-dessus du stade Armand-Cesari. Ils, ce sont Thiago Motta et surtout Brandao, les protagonistes d'un incroyable fait de match, mi-août, au Parc des Princes. Tout le monde se souvient encore des images de vidéo-surveillance de ce coup de tête infligé par le Bastiais au Parisien dans les couloirs du stade, peu après le coup de sifflet final.
Un coup de sang, voire un coup de folie qui a valu au Brésilien une suspension de six mois et une peine de prison d'un mois ferme. Et qui a aussi plombé la saison d'un SC Bastia qui avait tout misé sur lui pour diriger son attaque. Pour preuve, le club avant-dernier de L1 n'a inscrit que 16 buts lors de la première partie de saison, soit la plus mauvaise attaque du Championnat avec Lille.
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Brandao face à Thiago Motta lors de PSG - Bastia

Crédit: AFP

C'était mission impossible
Des statistiques faméliques qui, au soir de la 12e journée, avaient même plongé le SCB jusqu'à la dernière place, une première à Bastia depuis la saison 2004-2005! Et Claude Makelele n'a pas survécu à cette situation.Pour sa première expérience d'entraîneur, l'ex-Parisien a dû jongler avec trop de paramètres extérieurs. La blessure d'un mois du capitaine Yannick Cahuzac, puis sa suspension pour cinq matches pour avoir bousculé un arbitre, l'affaire Brandao donc, sans oublier les "ultras" bastiais, toujours prêts à en découdre avec les forces de l'ordre comme ce fut le cas face à Marseille ou Lyon.
"C'était mission impossible" pour Claude Makelele, avoue d'ailleurs un dirigeant bastiais. Avant de reprendre: "Nous espérions beaucoup de cette saison et nous voulions passer un cap. Malheureusement, la reconstruction totale de notre équipe et de notre staff nous a ralentis. Mais il ne faut pas s'apitoyer sur notre sort. Nous devons réagir". Un discours appliqué à la lettre ces dernières semaines. En jouant la carte de la promotion interne et celle du terroir avec l'arrivée du directeur du centre de formation, Ghislain Printant, à la tête de l'équipe première et le retour de François Ciccolini au poste d'adjoint, le SC Bastia est revenu à des valeurs plus proches de son île.
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Ghislain Printant a réussi ses débuts sur le banc bastiais.

Crédit: AFP

Le maintien se jouera à la maison
Et même si les Corses pointent toujours à une triste 19e place, l'ambiance est loin d'être à la sinistrose. Avec une seule longueur de retard sur le premier non-relégable et toujours qualifié dans les deux Coupes nationales, le club a toujours son destin entre les mains et espère refaire de son stade une forteresse imprenable lors de cette seconde partie de saison. "Nous savons que nous devons gagner sept matches au moins pour nous sauver, lance Yannick Cahuzac. Nous avons neuf matches à domicile. Le calcul est vite fait. Le maintien se jouera à la maison." A condition que le public bastiais ne réveille pas ses vieux démons et se tienne à carreaux jusqu'à la fin de la saison.
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