Marcelo Bielsa (OM) sort enfin du silence : "Je ne suis pas un révolutionnaire"

M.B. : C'était la volonté du club. Je n'ai pas à prendre de décision par rapport à ça. Je crois qu'il y a une conférence de presse avant chaque match. Je m'y soumets...

M.B. : Je ne peux pas vraiment en parler pour le moment. On verra lorsque nous jouerons au stade Vélodrome. D'ailleurs, je ne parle pas beaucoup de la ferveur des supporters car ce serait de la démagogie.

M.B. : Je voulais travailler dans un stade plein. C'est vraiment enthousiasmant de venir à l'OM dans une ville avec beaucoup de diversité. Je pense que c'est une expérience intéressante à vivre car l'OM veut être un des leaders dans le championnat de France.

M.B. : Dans chaque club où j'arrive, j'établis un programme de travail. Il n'y a rien de nouveau dans ce que nous faisons à Marseille. Je n'ai pas changé les installations. Il n'y a rien à améliorer de ce côté-là. Les prétentions de mon staff technique sont tout à fait normales. On veut connaître le lieu où l'on va travailler. Il faut d'abord observer. Ce que l'on a fait. Mais on n'a quasiment rien modifié. Je ne suis pas un révolutionnaire. Je n'ai aucun antécédent dans ma carrière qui le prouve...

M.B. : J'ai beaucoup appris des expériences passées. Dans tous les clubs où je suis passé, j'ai fait la même chose. J'ai fait ce qui correspondait au travail que l'on m'a donné. Je n'ai jamais senti que l'on me donnait les clés du club... Je n'ai les clés que sur le plan technique. Je ne m'occupe par exemple pas du tout du centre de formation.

M.B. : Mathieu Valbuena fut le meilleur joueur de la Coupe du monde avec la France. Il est parti pour des raisons que je ne veux pas aborder. Ce n'est pas moi qui ai décidé que Mathieu s'en aille. C'est la même chose pour Souleymane Diawara. Ce n'est pas moi qui m'occupe de l'arrivée et la sortie des joueurs. C'est le club.

M.B. : Je vais vous dire qu'ils ont été professionnels à 100%. J'ai rarement vu ça durant ma carrière.

M.B. : Oui, il y a beaucoup de leaders dans l'équipe. Ils ont de la volonté.

M.B. : Il faut parler peu pour que les joueurs écoutent bien. Même si ça vous donne envie de sourire, les grands leaders parlent peu. Ils sont très écoutés quand ils ont la possibilité de s'exprimer. Je parle peu mais on verra si je suis écouté...

M.B. : Le système défensif que je préconise c'est d'avoir plus de défenseurs que les attaquants adverses. Offensivement, j'ai bien aimé les quelques séquences de jeu lors de nos matchs amicaux. Mais il n'y a pas forcément eu la continuité qu'il fallait.

M.B. : Les matchs de préparation n'ont aucune valeur. L'important c'est de gagner ce week-end. On n'a aucune excuse pour ne pas gagner à Bastia samedi.

M.B. : Je ne me donne aucun objectif. Dans le football, j'ai la sensation que tout peut se passer. Mais je ne pense qu'à une seule chose : gagner le prochain match.