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Metz-PSG (2-3) : Zlatan Ibrahimovic, ce n'est pas encore ça

Benoît Vittek

Publié 21/11/2014 à 23:36 GMT+1

Pour sa première titularisation depuis deux mois avec le PSG, Zlatan Ibrahimovic a bien tenté d'assumer le poids de la rencontre à Metz (2-3). Il ne s'est montré à la hauteur ni physiquement ni techniquement, et encore moins dans ses choix.

Zlatan Ibrahimovic (PSG) a buté sur Johann Carrasso (Metz) lors des rares opportunités qu'il a eues

Crédit: AFP

En pleine possession de ses moyens, Zlatan Ibrahimovic peut tout faire, et tout seul. Même lorsqu’il est en dedans, il suffit d’un éclair au géant suédois pour planer sur la Ligue 1. Mais vendredi, à Metz, la superstar du PSG n’a ni écrasé la rencontre de son talent, ni sublimé sa prestation d’un geste "zlatanesque", ni même véritablement participé au succès parisien (3-2).
Pour son deuxième match de Ligue 1 (il a également joué avec la Suède contre le Montenegro, avec un but à la clef) depuis la fin de sa longue convalescence pour une blessure au talon, Ibra a joué toute la rencontre. Pour autant, il n'a rien fait de plus qu'à Marseille (25 minutes de jeu) et a affiché les mêmes limites et travers : enchaînements trop lents, conduite de balle incertaine, retard sur les actions construites par ses partenaires, volonté de s'en sortir par des exploits individuels et, forcément, un certain agacement lorsqu'il a échoué.
C'est bien un de ses tirs, détourné par Julien Carrasso, qui a permis à Ezequiel Lavezzi de pousser le ballon au fond des filets pour inscrire le but de la victoire (83e). Il a également agi en périphérie de l'ouverture du score, sur laquelle Javier Pastore s'est affirmé devant son imposant aîné pour conclure lui-même l'action qu'il avait initiée (9e). Et c'est bien toute l'implication d'un Ibra emprunté dans le succès parisien.
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Zlatan Ibrahimovic (PSG) a vécu un match extrêmement frustrant à Metz

Crédit: Panoramic

Au micro de BeIn Sports, l'entraîneur parisien Laurent Blanc ne pouvait que reconnaître les limites du moment de son joueur phare :
Il n'est pas au mieux de sa forme, il a encore des douleurs. (…) On le voit notamment dans ses enchaînements. Quand il sera en meilleure forme, ça finira au fond des filets.
Ibrahimovic expliquait lui-même avant la rencontre se sentir "un peu instable dans certains mouvements." Il a effectivement paru emprunté dès qu'il a essayé de dribbler. En première période, sa conduite de balle l'a souvent frustré. Au retour des vestiaires, il a subi la loi de Jérémy Choplin, dont on pensait à un moment qu'il remporterait tous ses duels avec le géant suédois, au sol ou dans les airs. Et lorsque le marquage s'est relâché, en contre, Ibra a tiré droit sur Carrasso (86e).
Un total de 24 ballons perdus
À la peine dans les duels et inefficace, Ibra n'a pas vraiment compensé par son implication dans le jeu. Lorsqu'il n'était pas en retard sur les centres de Van der Wiel ou Maxwell, il se retrouvait en position de hors-jeu sur les ouvertures de Pastore ou Rabiot. Le Suédois, homme à tout faire du PSG lorsqu'il est au mieux, a également décroché pour tenter d'orienter le jeu… trop souvent avec trois temps de retard. Au point de commettre 24 pertes de balle sur 59 ballons joués.
En quête de sensations, le Suédois a changé de chaussures dans le premier quart d'heure de jeu et a été préservé par son entraîneur, qui l'a laissé finir le match. En attendant de retrouver son meilleur niveau, Ibra reste intouchable à Paris.
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Lavezzi, Ibra et Cabaye célèbrent Pastore, auteur de l'ouverture du score du PSG à Metz

Crédit: AFP

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