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OM : Jusqu'ici, Marseille déroule... mais le plus dur reste à venir

Glenn Ceillier

Publié 20/10/2014 à 09:10 GMT+2

Marseille a signé un huitième succès de rang pour prendre sept points d'avance en tête de la L1. Cependant, le plus dur commence pour l'OM.

Marcelo Bielsa, entraineur Marseille - 2014

Crédit: Panoramic

Le rouleau-compresseur de la Ligue 1 est bien marseillais. Ce dimanche, l'OM a décroché sa huitième victoire consécutive en championnat, aux dépens de Toulouse (2-0). Pour le moment, la méthode Marcelo Bielsa porte ses fruits. André-Pierre Gignac, auteur de son dixième but de la saison, régale et les Olympiens démontrent un état d'esprit irréprochable pour étouffer leurs adversaires avec leur pressing. Cependant, si l'OM caracole en tête du championnat grâce à son grand huit, la formation phocéenne va devoir s'employer pour conserver son avance dans les prochaines semaines. On vous explique pourquoi.

L'OM va se frotter à des candidats plus solides

Tout le monde s’entend pour saluer le visage montré par Marseille. Mais il y a un petit bémol. Sans faire injure aux adversaires de l'OM depuis le coup d'envoi de la saison, les hommes de Marcelo Bielsa n'ont pas croisé beaucoup de cadors. C'est simple : Marseille n'a battu qu'un seul membre du Top 10 actuel de la L1, à savoir Saint-Etienne (2-1). Le calendrier a été assez clément jusqu'à présent avec l'équipe phocéenne, qui n'a croisé la route que d'une seule autre formation classée dans la première partie du championnat : Montpellier. C'était lors de la deuxième journée et l'OM avait chuté (0-2). Depuis, Marseille a trouvé son rythme.
Les prochaines journées vont cependant offrir un peu plus d'adversité au leader de la L1. Et c'est peu de le dire et de l'écrire. Le week-end prochain, c'est un déplacement à Lyon qui se profile. Ensuite, le mois de novembre sera marqué par un duel tant attendu face au PSG au Parc des Princes (13e journée), qui sera suivi par les réceptions de Bordeaux (3e de L1) et du FC Nantes (5e). Fin décembre, il y a également un petit enchainement alléchant avec un déplacement à Monaco lors de la 18e journée avant la venue de Lille au Vélodrome. Marseille va vite savoir quelle est sa vraie valeur.
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Andre Pierre Gignac avec Romain Alessandrini (Marseille) - 2014

Crédit: Panoramic

Sept points sur le PSG, c'est beaucoup, mais…

On ne va pas se mentir, le juge de paix de la L1 reste le PSG. Quoi qu’on en dise. Et sept points, c'est beaucoup. Mais à la 10e journée, c'est peu. Et si Paris lance la chasse pour de vrai, ce matelas de sécurité ne sera peut-être pas si épais qu’il en a l’air. Si l’armada parisienne se réveille un jour, son aptitude à enchaîner les succès pourrait faire mal. La saison passée, Paris avait ainsi signé huit victoires de rang de la 25e journée à la 32e. En clair : le PSG peut vite refaire son retard, surtout s'il fait chuter Marseille le 9 novembre prochain ou si l'OM lève le pied.
D’ailleurs souvenez-vous : il y avait six points d’écart entre l'OM et le PSG après six journées lors de la saison 2012-13. Marseille avait débuté le championnat de manière tonitruante avec six succès de rang. Un parcours sans faute qui avait repoussé Paris à six longueurs. Trois journées plus tard, les deux formations étaient à égalité en tête du championnat… Et à la fin, Paris avait été sacré avec douze points d'avance sur l'OM. C'était lors de la première saison d'Ibra et Thiago Silva à Paris. Depuis, le groupe parisien se connait mieux…
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André-Pierre Gignac (OM) a inscrit son 10e but de la saison face à Toulouse

Crédit: Panoramic

Attention au coup de bambou…

La vie est belle à Marseille. Tout sourit aux Marseillais, qui récoltent les fruits de leurs efforts. Mais voilà, leur série va forcément s'arrêter. Peut-être pas lors de la prochaine journée, ni la suivante… mais ils vont, à un moment ou un autre, connaître un coup de moins bien. Le premier coup de moins bien cette saison a duré deux matches. C’est acceptable. S’il est difficile de lancer une série, il est tout aussi compliqué de sortir d’un enchainement d’événements contraires. L’expérience de Bielsa et celle des leaders olympiens, qui en ont vu d’autres récemment, sera un atout. Pas une assurance tous risques.
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