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OM: Les gardes à vue des dirigeants prolongées de 24h

ParAFP

Publié 19/11/2014 à 12:24 GMT+1

Les gardes à vue des dirigeants et ex-dirigeants de l'OM, entendus depuis mardi matin à Marseille et en région parisienne au sujet de transferts de joueurs présumés frauduleux, ont été prolongées de 24 heures.

Andre Pierre Gignac avec Jean Claude Dassier et Vincent Labrune

Crédit: Panoramic

Les dirigeants et ex-dirigeants de l'Olympique de Marseille entendus depuis mardi matin par la justice n'ont pas fini de s'expliquer. Leurs gardes à vue, menées à Paris et Marseille au sujet de transferts de joueurs présumés frauduleux, ont été prolongées de 24 heures selon une source judiciaire sollicitée par l'AFP. Sur les 15 personnes placées en garde à vue, une seule, un agent administratif, a été relâchée, mardi dans la journée, a-t-on précisé de même source. L'actuel président de l'OM Vincent Labrune est donc toujours en garde à vue, tout comme ses prédécesseurs Jean-Claude Dassier et Pape Diouf.
L'enquête doit permettre l'examen de "contentieux" et de transferts effectués "ces dernières années", et la recherche de présumées "fraudes liées" à ces transferts, selon des sources proches du dossier. Toujours selon ces sources, des "liens avec le banditisme" ont été établis dans ce dossier datant de plusieurs années et qui fait notamment suite à une information judiciaire ouverte en 2011 pour "extorsion de fonds, blanchiment et association de malfaiteurs".
Le transfert de l'attaquant André-Pierre Gignac de Toulouse à Marseille en 2010 est notamment dans le collimateur des enquêteurs. Des perquisitions ont déjà eu lieu au siège de l'OM voici quelques mois lors desquelles des documents ont été saisis. Les policiers pensent qu'il y aurait eu, à l'occasion de transferts d'importance, essentiellement des commissions et rétro-commissions "dans lesquelles des membres du milieu apparaissent", ont expliqué les sources proches de l'enquête.
Lors de perquisitions au siège du club, en janvier 2013, une autre source proche de ce versant de l'enquête avait avancé que le dossier serait lié à celui sur le racket de boîtes de nuit d'Aix-en-Provence, pour lequel le caïd corse Jacques Mariani avait été condamné en février 2012 à 7 ans de prison. Selon cette source, les enquêteurs soupçonnaient alors un agent de joueurs, proche de José Anigo, d'avoir perçu des rétro-commissions lors des transferts d'André-Pierre Gignac et de Souleymane Diawara, en faveur de membres influents du milieu régional.
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