Antonetti, Sanson, Toulouse : Les 8 bonnes raisons de suivre la Ligue 1 ce mercredi

Samedi, face à Nice (2-0), Dominique Arribagé avait décidé d'apporter un nouveau souffle au onze. Exit certains titulaires, place à la jeunesse : Alban Lafont (16 ans) titulaire dans les buts, Issa Diop (18 ans) aligné dans l'axe et Zinedine Machach (19 ans) au milieu de terrain. Un choix payant, puisque le TFC a obtenu face au Gym sa première victoire depuis... la 1re journée. Contre Troyes, mercredi (19h), l'entraîneur du TFC devrait aligner peu ou prou le même onze. Une victoire dans ce choc des mal-classés, entre le dernier et l'avant-dernier, lancerait peut-être la "dynamique" dont rêve à haute voix Arribagé.

Trois matches étaient au programme de Ligue 1 ce mardi. Angers - PSG : 0-0. Lorient - Nice : 0-0. Nantes - Lyon : 0-0. Trois matches nuls et vierge, assez avares en occasions, qui nous ont rappelé les heures les plus sombres de notre championnat. Après une telle soirée, on ne pourra être qu'agréablement surpris des matches de mercredi. Il sera, toutefois, difficile de faire mieux que les 35 buts de la 15e journée, le week-end dernier...

Voir le 16e de Ligue 1 rendre visite au 13e, la perspective n'est pas, de prime abord, des plus alléchantes. Et pourtant. Si le championnat avait commencé le 1er octobre, Montpellier et le Gazélec Ajaccio seraient respectivement 2e et 3e de Ligue 1. Les deux formations sont les deux équipes les plus en forme du moment, respectivement invaincues lors de leurs 6 et 5 derniers matches de Ligue 1. Entre deux dynamiques en feu, l'affrontement risque de valoir le détour.

Il était le grand absent du début de saison montpelliérain. Morgan Sanson va connaître sa première titularisation de la saison, mercredi face au Gazélec Ajaccio (19h). Le milieu de terrain de 21 ans s'était rompu les ligaments croisés du genou droit le 12 avril dernier. Il était entré en jeu lors des deux derniers matches de son équipe, disputant 18 minutes face à Reims (3-1) et 11 minutes à Lyon (2-4). Son retour dans le onze héraultais, ce mercredi, coïncide avec le regain de forme du MHSC. Avec Martin, Boudebouz et Dabo, il offre à Rolland Courbis un milieu de terrain en pleine forme à l'heure de recevoir le Gazélec.

Depuis son élimination au tour préliminaire de Ligue des champions, face à Valence, Monaco donne l'impression de piétiner. Un onze-type que Jardim peine à trouver, des recrues au rendement mitigé, des résultats en dents de scie : l'ASM est assez loin de tenir son rang, et ce n'est pas les errements défensifs aperçus à Marseille, dimanche (3-3), qui iront dire le contraire. Au classement, pourtant, le club de la Principauté n'est pas si loin. Les joueurs de Leonardo Jardim sont septièmes, à une longueur de l'ASSE, cinquième. Une victoire face à Caen, mercredi, permettrait même à l'ASM de recoller à un point de la formation normande, dauphine du PSG à l'issue de la 15e journée.

En nommant Frédéric Antonetti en lieu et place d'Hervé Renard, le LOSC espérait susciter un électrochoc au sein de son effectif. Il n'en fut rien, puisque les Dogues ont perdu à Angers samedi (2-0). Mercredi, Lille aborde la réception de l'ASSE (5e) en position de 18e... et premier relégable. Sans compter les défections à la pelle qui frappent le LOSC (Boufal, Civelli, Basa, Obbadi et Guirassy sont absents). Pour sa première à domicile, Antonetti doit à tout prix éviter une deuxième défaite consécutive.

Ce Lille-ASSE aura une saveur particulière pour l'un de ses protagonistes, Nolan Roux. L'attaquant stéphanois retrouve son ancien club, dont il a porté les couleurs entre 2012 et 2015. Lille l’a bradé cet été (2 millions d'euros), après trois saisons de moyenne facture au LOSC. S’il a mal débuté son aventure stéphanoise, il semble désormais avoir trouvé son rythme de croisière et apporte beaucoup aux Verts. Et il aura une belle revanche à goûter ce mercredi dans le Nord.

La claque subie, dimanche contre Caen (1-4), a laissé des traces à Bordeaux. Trois jours après, les joueurs de Willy Sagnol seront attendus au tournant à Bastia (19h). Après la rencontre, Jean-Louis Triaud, le président du FCGB, avait pointé du doigt des joueurs "absents, instables, inconstants", jouant sur un "train de sénateurs". Un coup de pression dont il s'agira de mesurer les effets sur la pelouse de Furiani.