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Après PSG-OM, "il y a 10% de frustration, 90% d'espoir" pour les Marseillais

Glenn Ceillier

Mis à jour 05/10/2015 à 00:51 GMT+2

LIGUE 1 - Si Marseille a perdu (2-1), l'OM a aussi fait souffrir le PSG et ne s'est incliné que sur deux penalties de Zlatan Ibrahimovic. Plus que le résultat, les Phocéens retiennent ainsi la manière et leur capacité à malmener ce PSG. Ils veulent y voir un du positif pour la suite de leur saison.

Steve Mandanda lors de PSG-OM - 2015

Crédit: Panoramic

Quand on fait le bilan comptable, il n'y a pas de raison de sourire sur la Canebière. Marseille a encore plié l'échine devant le PSG (2-1). Voilà 10 rencontres d'affilée que l'OM est incapable de dominer son rival parisien. L'équipe phocéenne est aussi 16e de L1 avec 8 petits points, soit à 10 longueurs du podium. Et pourtant, les Phocéens ont opté pour la "positive attitude" à l'issue de la rencontre. Le fait d'avoir malmené le PSG leur met du baume au cœur. "C'est encourageant pour la suite, je pense que nous sommes prêts à faire de bonnes choses", a résumé Romain Alessandrini. C'est un peu le sentiment général dans le vestiaire olympien.
Jouer les yeux dans les yeux avec Paris semble avoir suffi à remonter le moral d'Olympiens, qui ont pourtant enchaîné une troisième défaite de rang toutes compétitions confondues et un quatrième match sans victoire en L1. Le visage montré au Parc par ses joueurs fait même la fierté de Michel : "Je ne veux pas que mon équipe se comporte en petite équipe et que nous repartions satisfaits car nous avons inquiété le PSG. Mais je suis très fier de l'équipe, les joueurs doivent croire en eux", a glissé l'entraîneur marseillais.
On est capable de faire de belles choses
Sur le fond, ce n'est pas faux. Marseille n'a cédé "que" sur deux penalties et a vu Trapp en arrêter un. Rivaliser avec le PSG, ce n'est aussi pas donné à tout le monde en L1. Cela rappelle aussi le gouffre qui sépare désormais ces deux formations depuis l'arrivée de QSI. "Ils ont eu quelques difficultés face à nous", se réjouit encore l'entraîneur espagnol de l'OM. "On est capable de faire de belles choses", renchérit Steve Mandanda sur le site du club.
Etant donné sa situation actuelle, Marseille se concentre clairement plus sur le contenu que sur le résultat. "Il y a 10% de frustration, 90% d'espoir", reconnaît Michel avant d'enchaîner. "Je ne suis pas inquiet par notre classement, une équipe préoccupée par son classement n'est pas en mesure de se lever le matin et de fournir une prestation comme celle de ce soir." Pourquoi pas. Objectif, Blaise Matuidi, le milieu de terrain parisien, trace d'ailleurs le même sillon : "Marseille a montré qu’il n’était pas à sa place." Il faudra le confirmer sur le plan comptable dans les prochaines semaines.
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