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Avant Rennes-Caen : Comme Féret, ils sont passés tout près des Bleus

Martin Mosnier

Publié 11/12/2015 à 01:01 GMT+1

LIGUE 1 - Julien Féret, malgré de nombreusers pré-convocations et des prestations abouties à Nancy, Rennes et Caen, n'a jamais goûté à l'équipe de France. Il n'est pas le seul. La preuve.

Olmeta, Frau, Gourvennec et Pagis ont tous été trés proches des Bleus

Crédit: Eurosport

Julien Féret ne portera jamais le maillot de l'équipe de France. Celui qui éclaire le jeu de Caen après avoir fait le bonheur de Rennes est pourtant passé tout près des Bleus. Dès octobre 2010, alors qu'il explose à Nancy, Laurent Blanc pense à lui pour reconstruire. Il reçoit sa première pré-convocation avant les rencontres face à la Roumanie et le Luxembourg. Mais le train est passé. Pour lui, comme pour d'autres. Voici notre équipe-type de ceux qui, depuis 25 ans, auraient pu prétendre à une carrière internationale sans jamais y goûter.
Le onze des oubliés des Bleus

Pascal Olmeta

Il n'est pas qu'un gardien fantasque capable de toutes les exubérances (vestimentaires, capillaires ou balle au pied). Oui, Olmeta est un vrai barjot mais ce fut aussi un gardien plein de talent. Il est convoqué pour la première fois en 1985 mais rate la Coupe du monde l'année suivante pour une boulette face à Brest trois mois avant la liste :
Il figurera encore dans le groupe en 1992 durant l'Euro qu'il regardera des tribunes. Mais celui qui devait s'imposer comme le successeur de Joël Bats est barré par Bruno Martini malgré son palmarès clinquant avec l'OM. Ses déclarations tapageuses et son caractère bien trempé lui ont sans doute coûté sa carrière internationale.

Mathieu Chalmé

La retraite internationale de Willy Sagnol en 2008 crée un appel d'air sur l'aile droite de l'équipe de France. Très solide à Lille avant d'exploser à Bordeaux, Mathieu Chalmé s'impose comme l'un des spécialistes du poste en Ligue 1. Son nom est régulièrement cité mais Raymond Domenech ne se penche jamais sur son cas. Même lors de sa fantastique saison 2008/2009, celle du titre de Bordeaux. Chalmé est d'une rare constance : intraitable derrière, efficace devant. Mais Sagna, Réveillère et même Fanni lui barrent la route dans un couloir pourtant en chantier.
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FOOTBALL 2010 Bordeaux - Chalme

Crédit: AFP

Valérien Ismaël

On peut avoir été l'un des hommes forts du Bayern Munich et ne jamais avoir joué en équipe de France. Le CV en club ne garantit pas une place en Bleu sinon Valérien Ismaël aurait quelques capes internationales au compteur. Double champion d'Allemagne avec le Werder Brême puis le Bayern, il s'impose de 2003 à 2007 comme l'un des meilleurs défenseurs centraux de Bundesliga. Mais Thuram, Desailly, Gallas, Abidal, Sylvestre, Boumsong et quelques autres lui seront toujours préférés malgré de nombreuses pré-convocations.
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Valérien Ismaël

Crédit: Imago

Loïc Perrin

Depuis 2012, l'éternel Stéphanois s'est imposé comme le défenseur central le plus régulier de Ligue 1. Jamais un trou d'air, toujours juste, Perrin s'est même imposé comme le défenseur le plus complet d'Europe à l'issue de la saison 2014/2015. A l'issue de celle-ci, Didier Deschamps en fait un réserviste pour le Mondial brésilien. Rappelé lors du dernier rassemblement des Bleus en octobre dernier, Perrin n'a toujours pas foulé la pelouse avec le maillot bleu. Deschamps lui a toujours préféré des colosses plus massifs (Mangala ou Zouma pour ne citer qu'eux). Sa cause n'est pas encore tout à fait perdue mais le temps presse.
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Loïc Perrin, atout majeur de l'AS Saint-Etienne cette saison.

Crédit: AFP

Sylvain Armand

Il n'a pas toujours été défenseur central ou ambianceur de vestiaire de stars, comme lors de ses dernières saisons au PSG. Armand a eu une vie avant Paris. Elle fut glorieuse à Nantes. Il y remportera un titre de champion de France avant de devenir l'un des plus grands espoirs français à son poste, celui d'arrière gauche à l'époque. Au PSG, avant l'arrivée des Qataris, Armand est un pion essentiel. Si bien que Domenech le présélectionne pour l'Euro 2008. International Espoirs (9 sélections), il tournera autour des Bleus durant de nombreuses années. En vain.
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FOOTBALL 2011 Auxerre-PSG (Jelen et Armand)

Crédit: AFP

Claude Puel

L'homme d'un club, l'AS Monaco, de 1976 à 1995. Un pitbull du milieu de terrain qui a traversé toutes les époques et remporté deux titres de champion de France. Longtemps recordman des sélections en équipe de France Espoirs (22), Puel ne franchira jamais la marche supérieure. Il portera une fois le maillot des Bleus en 1985 pour le jubilé de Marius Trésor. Un match non officiel…
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Claude Puel sous le maillot de Monaco

Crédit: AFP

Benoît Cheyrou

Incontournable à l'OM de 2007 à 2014, Benoît Cheyrou est l'un des artisans majeurs de la renaissance marseillaise et du titre de champion remporté en 2010. Présent dans l'équipe-type de Ligue 1 en 2008, 2009 et 2010, ce silencieux n'a jamais tapé dans l'œil de Raymond Domenech. Le sélectionneur l'a bien convoqué pour affronter l'Espagne en mars 2010 mais ne le fera pas entrer en jeu. Une vraie anomalie pour ce joueur qui sait tout faire.

Olivier Monterrubio

Olivier Monterrubio est tombé au mauvais endroit, au mauvais moment. Entre 1998 et 2006, au cœur de ses belles années, il était bien difficile de se faire une place sur l'aile gauche de l'équipe de France. Diomède, Henry, Rothen mais surtout Pirès puis Malouda ont écoeuré leurs concurrents. Trois fois meilleur passeur de L1 (2004, 2005, 2006), Monterrubio a réservé ses caviars à ses clubs.
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Olivier Monterrubio, leader du Stade Rennais devant les jeunes Yoann Gourcuff et Jimmy Briand

Crédit: AFP

Jocelyn Gourvennec

Un meneur de jeu à l'ancienne doué d'une intelligence de jeu largement au-dessus de la moyenne. Gourvennec explose à Rennes au milieu des années 1990. Il goûte très vite à l'antichambre des Bleus, la sélection A', qu'il côtoie à cinq reprises en 1993 et mars 1996. Problème, il tombe sur la génération Zidane-Djorkaeff. Le poste de meneur est cadenassé à double tour. Peut-être le plus gros talent snobé par les Bleus depuis 25 ans.
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Gourvenenc sous le maillot de Rennes

Crédit: AFP

Pierre-Alain Frau

Trois titres de champion de France, une finale du championnat d'Europe Espoirs (2002) et une ribambelle de buts en Ligue 1 (84 en tout) n'auront pas suffi à Pierre-Alain Frau. En 2004, Domenech est en pleine reconstruction et compte bien s'appuyer sur la jeunesse dorée de Sochaux. PAF est logiquement convoqué. Mais le renouvellement des cadres ne concerne pas franchement le secteur offensif. Les Henry, Cissé, Trezeguet et autres Wiltord sont toujours là. Son départ à Lyon à l'été 2004 marque un net recul de ses statistiques. Les Bleus s'éloignent. Pour de bon. Même si son nom réapparaît à la faveur d'une belle saison à Lille lorsque Laurent Blanc doit reconstruire sur les cendres de Knysna. Mais Hoarau, Briand et Rémy lui seront préférés.
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FOOTBALL 2009-2010 Ligue Europa Lille Frau Gervinho

Crédit: AFP

Mickael Pagis

Lui n’a jamais goûté aux Espoirs. Et pour cause, il a explosé à 28 ans. C’est lors de ses deux saisons à l’OM, entre 2005 et 2007, puis lors de ses coups d’éclat à Rennes que la question de son arrivée chez les Bleus se pose avec insistance. Problème, il a déjà 33 ans… Difficile de construire autour d'un attaquant aussi proche de sa fin de carrière. Aussi talentueux soit-il. Pagis a fini par faire carrière avec l'équipe de France... de beach soccer. Séduit par le discours de l'un de ses cadres... Pascal Olmeta.
  • Le banc de touche : Guillaume Warmuz, Julien Rodriguez, Peter Luccin, Steed Malbranque, Jérôme Leroy, Mathieu Bodmer
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Pagis sous le maillot de l'OM

Crédit: AFP

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