Benezet, Trapp, Furlan, Rabiot : Les 8 bonnes raisons de suivre la Ligue 1 samedi
Publié 06/11/2015 à 23:55 GMT+1
LIGUE 1 - Trapp qui doit se remettre à l'endroit, Benezet qui retrouve Caen ou Furlan qui joue sa dernière carte : nous avons sélectionné pour vous 8 bonnes raisons de ne rien rater de la L1 ce samedi.
Trapp a des choses à se faire pardonner
Sur l'échelle des boulettes en L1, Ali Ahamada devance d'une bonne tête ses confrères gardiens de L1. Mais le Toulousain est en pleine bourre depuis quelques semaines. Héros de la qualification des Violets face à Auxerre en Coupe de la Ligue, il a retrouvé sa place de titulaire dans les buts du TFC et des gants sûrs. Et ce samedi, au Parc, l'attention ne sera pas rivée sur lui mais sur son homologue dans le but parisien. Kevin Trapp est en pleine zone de turbulences. Deux mois après sa double boulette face à Bordeaux (2-2), le portier allemand s'est troué à Bernabeu mardi provoquant la chute du PSG (1-0) lors du match le plus important des Parisiens en ce début de saison. Trapp avait rectifié le tir après Bordeaux. Il n'aura pas le droit à l'erreur samedi. Salvatore Sirigu trépigne d'impatience sur le banc.
Parce que Rabiot doit confirmer
Sa rentrée à Santiago Bernabeu mardi fut souvent convaincante et même parfois brillante. A l'image de son enchaînement contrôle de la poitrine - volée instantanée qui est venu s'écraser sur le poteau de Keylor Navas. Depuis son éclosion dans le monde professionnel, Rabiot ne s'est jamais imposé. La qualité de l'effectif parisien est un frein à sa progression. Mais s'il enchaîne les performances à un tel niveau, il pourrait prétendre à beaucoup plus de visibilité. Surtout que Marco Verratti est absent jusqu'à début décembre. Adrien, à toi de jouer !
Parce que, pour Ben Yedder, c'est le moment idéal pour sortir la tête de l'eau
Oui, oui, Wissem Ben Yedder est toujours attaquant du Toulouse FC. Bien sûr, il n'a plus marqué le moindre but en L1 depuis la 1re journée et il traverse une crise de confiance qui s'explique en partie par son transfert avorté vers l'OM en août. Mais le prestige de l'affiche au Parc des Princes pourrait réveiller son instinct de buteur. D'autant que Ben Yedder a inscrit 4 buts lors de ses 3 dernières confrontations face à Paris. Peu de buteurs ont un tel ratio face à l'ogre. C'est écrit, Ben Yedder va faire parler de lui samedi.
Parce que Benezet retourne à Malherbe
Son passage à Caen fut court, mais intense. Nicolas Benezet a séduit le Stade Malherbe en cinq mois. Son doublé face à Lyon a facilité son intégration. Lui souhaitait rester en Normandie cet été, mais c'est finalement à Guingamp qu'il se régale depuis août. Son retour à Malherbe fera des nostalgiques. D'autant que Benezet est bouillant depuis le début de saison.
Parce qu'il faut sauver le soldat Furlan
L'équipe est en perdition. Plus mauvaise attaque, plus mauvaise défense, Troyes est la seule formation de L1 à ne pas avoir remporté le moindre match cette saison. Le 19e est à cinq points et l'ESTAC file tout droit vers la Ligue 2. Son coach, Jean-Marc Furlan, est fragilisé par les résultats. Une défaite à Lorient pourrait sceller son destin. Bien sûr, Troyes est au fond du trou. Mais Furlan défend une certaine conception du football. Loin des standards qui appauvrissent les samedis soir de Ligue 1. En Bretagne, Troyes doit sauver son coach et ses idées.
Parce que Tallo va retrouver l'inspiration
Retrouver ses anciens coéquipiers bastiais va peut-être remettre Junior Tallo dans le droit chemin. Difficile de faire pire depuis son arrivée à Lille. L'attaquant ivoirien n'a toujours pas marqué, malgré un temps de jeu consistent et 16 tentatives. Sous le maillot du Sporting, il avait inscrit 4 buts en 9 tirs cadrés…
Parce que, pour Reims-Ajaccio, le favori n'est pas celui qu'on croit
Mi-septembre, pendant que le Gazélec se voyait déjà en Ligue 2, Reims était tranquillement installé sur le podium. Depuis, le rapport de force s'est inversé. Les Champenois restent sur quatre défaites consécutives sans marquer, une première dans l'histoire du club, et le Gaz restent sur deux victoires consécutives en Corse. Six points séparent désormais les deux formations et c'est bien Ajaccio qui a le vent dans le dos.
Parce que si le championnat avait débuté le 25 septembre, Montpellier et Nantes joueraient le podium
Ce n'est pas encore la forme des grands jours, mais Montpellier a meilleure mine. Les Canaris, eux, sont resplendissants et ce sont donc deux équipes reboostées qui vont s'affronter à la Mosson ce samedi. Si le championnat avait débuté le 25 septembre, Nantes serait 4e et le MHSC 7e. Bien sûr, Montpellier se cherche toujours un buteur et Nantes de la régularité. Mais l'affiche a bonne mine. Ce qui était loin d'être gagné en septembre.
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