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Blanc, Trapp, Parc, formation : les 8 déclas de Nasser Al-Khelaifi (PSG) à retenir

Benoît Vittek

Publié 19/12/2015 à 13:13 GMT+1

À la veille de la trêve hivernale, le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaifi a pris la parole dans un long entretien au Figaro. L'occasion de monter au créneau pour soutenir Laurent Blanc et Kevin Trapp ou encore appeler le public du Parc des Princes à mieux supporter son équipe.

Nasser Al-Khelaifi, président du Paris Saint-Germain

Crédit: AFP

Nasser Al-Khelaifi est heureux et on le comprend. Le Paris Saint-Germain se promène en Ligue 1 et se montre conquérant sur la scène européenne. La relation est au beau fixe avec son entraîneur Laurent Blanc, qui devrait bientôt prolonger son contrat. Les perspectives à moyen et long terme l'enchantent également. Le président du PSG détaille son bonheur dans un long entretien au Figaro paru ce samedi. Il profite également de l'occasion pour taper du poing sur d'autres sujets : Adrien Rabiot, le public du Parc des Princes ou encore le manque de concurrence. Voici ce qu'il faut retenir de cette sortie médiatique.
Laurent Blanc veut rester, nous voulons qu’il reste, je pense qu’il n’y aura pas de problème pour prolonger son contrat et je suis persuadé que nous trouverons un accord.
Si Laurent Blanc a souvent été critiqué, Nasser Al-Khelaifi rappelle qu'il a toujours soutenu son entraîneur et maintient ce cap. "Nous construisons sur le long terme", explique-t-il, sans entrer dans le détail des négociations. Un nouveau contrat courant jusqu’en juin 2018 devrait bientôt être signé.
Je comprends que Sirigu traverse des moments difficiles. Mais le choix du coach aujourd’hui, c’est Kevin Trapp en numéro 1.
Après avoir déclaré sa flamme pour Laurent Blanc, Nasser Al-Khelaifi se range derrière les choix de son entraîneur. Et défend Kevin Trapp, "un très bon gardien", qu'il espère voir mieux soutenu par le public du Parc des Princes : "Je n’ai pas apprécié que le public chambre notre gardien après l’erreur qu’il a commise contre Lyon".
Nous discuterons en février de l'avenir de Zlatan, de ce qu’il veut faire.
En fin de contrat en juin, Ibra va-t-il quitter le PSG après quatre ans dans la capitale ? Son président lui rend hommage ("Nous n'oublierons jamais ce qu'il a fait pour le PSG") sans fermer la porte à une prolongation de contrat. La tendance semble pourtant à un départ du Suédois, à 34 ans, pour ouvrir une nouvelle ère.
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Zlatan Ibrahimovic (PSG) face au Shakhtar Donetsk, mardi 8 décembre 2015

Crédit: Panoramic

Pourquoi le public n’est-il pas toujours derrière nous ? J’avoue que j’ai du mal à comprendre…
Laurent Blanc et ses joueurs s'en sont déjà plaints, leur président est sur la même longueur d'ondes : ils attendent plus de la part de leurs supporters. "On a besoin des fans, de l’ambiance du stade pour transcender l’équipe", appelle Al-Khelaifi, pour qui les spectateurs du Parc sont "parfois un peu trop calmes". Il regrette également les sifflets qui ont sanctionné une prestation poussive contre Saint-Étienne cette semaine en Coupe de la Ligue.
Les Blues ont des grands joueurs et ils ont deux mois pour préparer la rencontre.
Chelsea est au fond du trou, le PSG se découvre de nouveaux sommets sur les hauteurs de la Ligue 1. Al-Khelaifi refuse pourtant l'étiquette de favori avant les retrouvailles des deux clubs en huitièmes de finale de Ligue des champions. Le départ de José Mourinho ouvre de nouvelles perspectives pour les Blues, qui ont le temps de relever la tête avant d'affronter le PSG. Une confrontation qu'Al-Khelaifi qualifie désormais de "classique".
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Zlatan tacle Oscar (Chelsea - PSG)

Crédit: Panoramic

J’ai été très déçu, je le lui ai dit en face. Ces déclarations sont inacceptables.
Nasser Al-Khelaifi profite également de cet entretien pour recadrer Adrien Rabiot, qui avait demandé à être prêté lors d'un entretien accordé à Téléfoot au début du mois. Le président parisien garde tout de même de la tendresse pour son jeune joueur : "Mon rêve serait qu'il devienne capitaine du PSG un jour". "Il sera là à 100% en janvier", ajoute-t-il, se montrant fermé à tout mouvement cet hiver, aussi bien dans le sens des départs que des arrivées.
A l’avenir, je ne veux plus avoir besoin de recruter des joueurs mais je veux que l’équipe soit majoritairement composée de joueurs issus de notre formation.
Pendant qu'Adrien Rabiot rêve d'ailleurs, Nasser Al-Khelaifi rêve d'une académie parisienne à même d'amener au plus haut niveau les talents de la région. Le président du PSG compte sur un nouveau centre d'entraînement pour progresser dans le domaine de la formation. Sur ce plan encore, il se montre ambitieux. Mais ce chantier a pris du retard : "C’est un dossier plus compliqué que l’on ne le pensait et qui prend plus de temps que prévu. (…)On veut que tout soit opérationnel pour la saison 2018-2019."
Il est certain que nous verrions d’un bon œil l’arrivée d’un nouvel investisseur pour renforcer un club de Ligue 1.
Nasser Al-Khelaifi a beau faire des records en championnat "une motivation supplémentaire", le PSG risque rapidement de s'ennuyer en Ligue 1, et la Ligue 1 avec lui. QSI souhaiterait plus de concurrence avec l'émergence d'un autre poids lourd et une élévation du niveau général. "Il serait bien de s'inspirer de championnats comme la Premier League ou la Bundesliga, avance Al-Khelaifi. Si nous voulons être encore plus compétitifs, nous devons changer certaines choses."
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Nasser Al Khelaifi (président du PSG), Jean-Michel Aulas (président de l'Olympique Lyonnais) et Frédéric Thiriez (présdient de la LFP), avant la finale de la Coupe de la Ligue 2014.

Crédit: AFP

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