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En Ligue 1 cette saison, rater un penalty est devenu monnaie courante

Gil Baudu

Mis à jour 05/10/2015 à 15:43 GMT+2

LIGUE 1 - La 9e journée a accentué une tendance de fond depuis le début de saison : les tireurs de penalty affichent un taux de réussite d’une faiblesse sans égal depuis dix ans.

Abdelazziz Barrada (OM) a vu son penalty stoppé par Kevin Trapp (PSG).

Crédit: Panoramic

Ce week-end, la Ligue 1 n’a eu d’yeux que pour eux. Eux, ce sont les penalties. On ne vous parle pas de ceux transformés par Zlatan Ibrahimovic face à Marseille (2-1). Quoique… Dans son genre, l’attaquant du PSG a créé l’événement. En marquant l’histoire du club parisien, bien sûr. Et en marquant tout court, sur penalty. Ce week-end, plus de la moitié des tireurs hexagonaux ont pourtant raté la cible. Pour être précis, 5 des 9 penalties accordés à l’occasion de la 9e journée n’ont pas fini au fond.
On a le nom des "coupables" :
5 ratés sur 9, cela donne un taux d’échec dépassant les 55%. C’est colossal. Et ça tient autant aux prouesses des gardiens qu’à la maladresse des tireurs. Comme vendredi, à Lille, où Boudebouz a vu sa réputation de spécialiste s’écraser sur le poteau et buter devant l’insolente réussite de Mike Maignan.
Ou comme à Monaco, où Danijel Subasic a profité d’une frappe trop molle pour entretenir son invincibilité dans l’exercice.
Reste que l’épiphénomène du week-end est une tendance de fond depuis deux mois. Cette saison, 13 des 26 penalties accordés sur les pelouses de L1 ont été manqués. Le calcul est vite fait : un raté sur deux.
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Alexandre Lacazette, l'attaquant de Lyon, a manqué un penalty face à Reims.

Crédit: Panoramic

Il est évidemment trop tôt pour tirer des conclusions hâtives en se basant sur un échantillon de 9 matches joués sur 38. Il reste les trois-quarts de la saison à jouer. Mais un coup d’œil dans le rétro dégage deux enseignements, partiels :
1. Jusqu'ici, depuis dix ans, on n’a jamais manqué autant de penalties en Ligue 1. Le précédent "record", établi en 2010-2011, est pulvérisé. Cette année, le taux d’échec avait atteint les 27,3%. Deux fois moins que celui des 9 premiers matches de 2015-2016.
2. Cette saison, on marque approximativement deux fois moins que l’an passé. D’ailleurs, à l’exception de l’exercice 2008-2009, on n’a jamais marqué aussi peu sur penalty
Et encore, heureusement que Zlatan a rehaussé la moyenne...
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Zlatan Ibrahimovic (PSG) a transformé deux penalties face à Steve Mandanda (OM).

Crédit: Panoramic

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