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Courbis, Puel, Printant : le top des déclas de la 18e journée

Ilyes Ramdani

Publié 13/12/2015 à 00:42 GMT+1

LIGUE 1 - Courbis a déjà la tête aux fêtes, Antonetti ne bombe pas du torse malgré le réveil de son équipe et Robin attend que ses joueurs se lâchent : le top des déclas de la 18e journée.

Rolland Courbis, le 12 décembre 2015

Crédit: AFP

Gagner, ça fatigue (aussi) Courbis

Montpellier n’a qu’une hâte, que la trêve l'éloigne - au moins pour un temps – des pelouses de Ligue 1. Le coach des Héraultais, Rolland Courbis, savoure la nouvelle victoire de son équipe face à l’EAG (2-1). Et même si la zone de relégation s’éloigne un peu, il a hâte de voir son équipe filer se reposer.
Vivement les vacances ! On boucle avec 22 points, plus avec la possibilité d'ajouter quelque chose dans le match à Nice. Tout le monde au club a besoin de vacances, moi aussi. Il me tarde de jouer le match de Nice pour clôturer cette année 2015.

Puel en veut à l'arbitre

Nice a fait match nul (1-1) face à Reims, après avoir concédé l'égalisation sur un penalty de Diego. Un fait de jeu que Claude Puel, le coach du Gym, a eu du mal à digérer.
Il y a comme un sentiment de frustration car on a perdu deux points. Sans ce penalty très litigieux, on aurait atteint notre objectif. Je reste circonspect sur la décision de l'arbitre qui, je pense, a manqué de discernement.
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Claude Puel, entraineur de Nice

Crédit: Panoramic

Les Bastiais ont reculé, Printant n'a pas compris pourquoi

Pourtant dominateurs en première période, les joueurs de Bastia ont laissé Troyes revenir dans la partie et égaliser (1-1). Ghislain Printant, le coach du Sporting, regrette le manque d'envie et de détermination tactique de ses joueurs à l'emporter.
Je suis un peu en colère. Nous avons fait ce qu'il fallait en première période mais en seconde mi-temps, malgré nos recommandations, nous avons laissé jouer notre adversaire. Nous ne voulions pas reculer et nous avons subi. On savait qu'on allait affronter une équipe qui ne se pose pas de questions. Mais nous nous sommes compliqués la tâche sur cette rencontre.

Robin et son équipe "malade"

Claude Robin, le néo-entraîneur de Troyes, a failli conduire son équipe à sa première victoire de la saison. Mais l'ESTAC n'a pas su concrétiser son envie face à un Bastia en difficulté (1-1). Un problème mental, selon le coach aubois.
Le ballon nous brûlait les pieds en première mi-temps, je savais que l'équipe était malade, j'ai senti les joueurs timorés. A la mi-temps, j'ai demandé aux joueurs de se lâcher et on a vu une autre équipe, plus alerte, qui a réussi à marquer mais n'a pas eu de coup de pouce du destin.
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Claude Robin (ESTAC) après son premier match sur un banc de L1

Crédit: AFP

Antonetti a le succès modeste

Auteur de sa troisième victoire consécutive en Ligue 1, le LOSC doit (en partie) son salut à la reprise en main de son effectif par Frédéric Antonetti. Le principal intéressé, lui, pointe la responsabilité des joueurs, auteurs d'un match plein contre Lorient (3-0), ce samedi. Et se garde de tout triomphalisme.
Les joueurs font beaucoup d'efforts, et pour l'instant, ça réussit. Il y a eu une prise de conscience des joueurs et nous, le staff, on essaie de les mettre dans les meilleures conditions. Mais les écarts sont très faibles au classement donc il faut rester vigilant.

Gourvennec, la méthode Coué face aux difficultés

La quatrième défaite consécutive de Guingamp à Montpellier (2-1) risque de laisser des traces à l'EAG. L'entraîneur du club breton, Jocelyn Gourvennec, a tenu à éteindre l'incendie en conférence de presse, en félicitant ses joueurs pour leur performance.
On a fait un match plein, très plein, on n'a rien lâché. On a rendu la tâche très difficile à Montpellier. Je suis très fier du match que l'on a fait. On est dans une période difficile car rien ne sourit. Mais, je suis très positif au regard du comportement et de l'état d'esprit. On ne lâche pas, on va revenir.

Pour Ripoll, on ne peut pas être "borderline" à vie

Sylvain Ripoll n'a pas cherché à trouver d'excuses après la faillite de son équipe à Lille (3-0). L'entraîneur de Lorient a pointé les difficultés récurrentes de son équipe, ces derniers temps.
Je suis déçu du contenu, pas du résultat qui est très logique. Il manquait beaucoup trop de choses pour espérer faire un résultat. On a du mal à se l'expliquer car ce n'est pas du tout ce qu'on avait prévu de faire. On voulait être les acteurs du match, ne pas subir. Ca fait plusieurs matches qu'on est borderline, et à un moment, ça ne passe plus, comme ce soir (samedi). Il y a eu des défaillances individuelles et collectives. On n'a pas été solide et on a perdu le fil de notre jeu.
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Sylvain Ripoll, entraîneur de Lorient

Crédit: AFP

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