Depuis l'inauguration de son Parc OL, Lyon a doublé son chiffre d'affaires

OL Groupe, la holding cotée qui chapote l'Olympique Lyonnais, a pratiquement doublé son chiffre d'affaires depuis l'inauguration de son nouveau stade, début janvier, selon un communiqué publié vendredi. Sur la période janvier-mars, qui correspond au troisième trimestre de son exercice décalé, OL Groupe a encaissé 45,2 millions d'euros, contre 23,7 millions à la même époque de l'année précédente. Hors produits de cessions de joueurs (inexistants il y a un an), la progression de l'activité est encore de 70%.

Une solide performance due tout particulièrement aux recettes de billetterie qui ont bondi sur ces trois mois de 346%, pour atteindre 13,7 millions, grâce à l'augmentation du nombre de sièges grand public et de loges.

En championnat, la nouvelle enceinte ultra-moderne de Décines a accueilli en moyenne 45.369 spectateurs par match, soit 23% de plus "à matches équivalents" par rapport à la vieille enceinte de Gerland. Des records d'affluence ont été enregistrés sur la période lors des matchs contre Marseille (56.506 spectateurs) et le Paris Saint-Germain (56.662 spectateurs). En cumulé sur neuf mois, le chiffre d'affaires d'OL Groupe s'établit à 153 millions d'euros (+101% sur un an).

Entre billetterie et droits TV, la participation de l'OL à la Ligue des champions lui a rapporté pratiquement 40 millions d'euros. Mais cette manne a été limitée au premier semestre, en raison de l'élimination prématurée de l'OL, qui n'a pas su sortir de la phase de poules.

La mise en service du nouveau stade, jugée cruciale par les dirigeants pour garantir l'avenir du club, a aussi son revers : le groupe, qui ne fait pas de prévisions pour la fin de l'exercice, anticipe "une hausse sensible des frais d'organisation de matches consécutive à l'augmentation de la capacité de l'enceinte et de nouvelles charges directes liées à la mise en exploitation de l'infrastructure".