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"Heureux d'être à Marseille malgré tout", Michel laisse Labrune et Louis-Dreyfus décider

Glenn Ceillier

Mis à jour 03/04/2016 à 23:32 GMT+2

LIGUE 1 - S'il estime que l'OM est "dans une impasse", Michel a refusé de parler de démission après la nouvelle défaite phocéenne à Bastia (2-1). L'entraîneur espagnol, qui a rappelé être sous contrat, ne compte pas quitter Marseille où il se dit "heureux". "Ce sera au président et à la propriétaire du club de décider ce qu'il faut faire pour la suite", lance-t-il.

Michel, entraîneur de Marseille - 2016

Crédit: AFP

Michel ne démissionne pas. Toujours pas. Après la nouvelle défaite de l'OM à Bastia (2-1), il laisse cependant la balle dans le camp de son président Vincent Labrune. "Si je me vois à la tête de l'équipe la saison prochaine ? J'ai un contrat, mais ces décisions ne me regardent pas", a lancé l'Espagnol en conférence de presse avant de poursuivre : "Ce sera au présidentet à la propriétaire du club (Margarita Louis-Dreyfus) de décider ce qu'il faut faire pour la suite".
Le nœud du problème est bien là. Selon plusieurs médias, Vincent Labrune avait voulu se séparer de lui la semaine dernière mais s'est heurté au refus de Margarita Louis-Dreyfus qui ne souhaite pas payer les indemnités. Les prochaines heures s'annoncent d’ailleurs rythmées en discussions. Comme l'a constaté l'AFP, Michel est ainsi reparti dans la même voiture que Vincent Labrune, alors qu'il était arrivé dans le bus des joueurs à Bastia.
J'ai de bonnes relations avec Vincent Labrune
Refusant de parler de démission alors que son club est à six points de la zone de relégation, Michel dresse en revanche un constat sans appel de la situation d'un Marseille en pleine crise. "Nous sommes dans une impasse, je suis triste, a reconnu le technicien phocéen. La solution ne vient pas de moi, mais d’au-dessus. J'essaye de responsabiliser mes joueurs. Je les ai vus détruits ce soir."
S’il semble impuissant pour relancer sa troupe, il n’a toutefois aucune envie de lâcher l’éponge. Et si la pression des supporters demandant son départ ne cesse d’augmenter, l'Espagnol dit même se sentir encore bien à Marseille. "Je suis malgré tout heureux d'être à Marseille et de ma relation avec les joueurs, a reconnu l'ancien entraîneur de l'Olympiakos ou encore de Getafe. Si je ne l'étais plus, je serais déjà parti. J'ai de bonnes relations avec Vincent Labrune, il y a un respect réciproque. Sur un à dix, mes relations avec mes joueurs sont à neuf et celles avec mon président à six".
Il se projette même sur l'avenir. "Il faut vraiment ne rien lâcher et bien préparer le match de Coupe de France. C'est un objectif primordial", annonce-t-il en évoquant la demi-finale face à Sochaux, le 20 avril prochain. En attendant, Marseille, qui n'a plus gagné en championnat depuis le 2 février, a trois matches de L1 à disputer. Trois rencontres pour relever la barre. Avec ou sans Michel ?
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