Jardim, Blanc, Der Zakarian : le top des déclas de la 19e journée

Incapable de s'imposer à Troyes en ayant joué 87 minutes à 11 contre 10 et en ayant bénéficié d'un penalty, Monaco a vraiment raté le coche dans l'Aube. Et ça n'a pas plu, mais alors pas du tout, à Leonardo Jardim. Le technicien portugais a poussé un gros coup de gueule après la rencontre.

Si la prestation globale de son équipe l'a donc passablement agacé, l'entraineur de l'AS Monaco était notamment particulièrement remonté contre Lacina Traoré. Pas parce qu'il a raté le penalty. Mais parce qu'il l'a tiré. L'attaquant azuréen a donc eu droit à sa soufflante sur mesure. Et joyeux Noël Lacina !

La trêve tombe-t-elle vraiment bien pour le PSG, au vu de la qualité de jeu parisienne ? Oui, assure Laurent Blanc. Pour l'entraîneur du champion de France, ses joueurs ont grand besoin de souffler un peu. "C'est notre 9e match en 27 jours, a-t-il rappelé. Alors oui, on a un grand effectif, un effectif de qualité, mais les matches, il faut quand même les faire."

Patrice Garande avait passé sa semaine à mobiliser son équipe pour qu'elle soit à la hauteur de l'événement face au PSG. Résultat, après une entame intéressante, les Normands ont totalement perdu pied après l'ouverture du score du PSG. Et à 3-0, ils s'en sortent plutôt bien. "Pour pouvoir faire quelque chose contre cette équipe-là, il faut avoir un autre comportement, une autre attitude que celle qu'on a eue", a pesté l'entraineur du SMC.

A l'inverse de Leonardo Jardim, Nabil Dirar, le milieu de l'ASM, était à peine déçu. Il a préféré dédramatiser. "On est quand même deuxième", a-t-il souligné. Pour 24 heures, peut-être, seulement. Mais Dirar veut voir le verre à moitié plein.

Ça ne va pas fort pour Toulouse, qui va effectuer la bascule 2015-2016 dans la zone rouge. Seul Troyes reste dans le rétro toulousain. Pourtant, Dominique Arribagé continue d'afficher une détermination et un optimisme sans faille. Le coach toulousain est même convaincu que son équipe ne prendra pas l'ascenseur au printemps prochain. Et il le dit : "On ne se battrait pas comme on s'est battus ce soir si on pensait qu'on était morts." Dont acte.

23 points en 19 matches. Le FC Nantes est loin d'être sur les mêmes bases que ces deux dernières saisons, quand les Canaris avaient viré à la trêve avec 29 et 30 points. Cette fois, il faudra cravacher lors de la phase retour pour éviter de grosses sueurs froides. Mais Michel Der Zakarian reste quand même confiant : "Avec 24 points, on est dans le peloton, pas largués. Il suffit d'une petite série pour recoller."