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L'antisèche après Montpellier - Lyon (0-2) : Si l’OL en est là, il le doit aussi à Genesio

Glenn Ceillier

Mis à jour 08/04/2016 à 23:49 GMT+2

LIGUE 1 - Jean-Michel Aulas peut se féliciter d'avoir installé Bruno Genesio sur le banc de l’OL en janvier. Si Lyon lutte aujourd'hui pour la deuxième place, ce choix y est pour beaucoup. Avec lui, l'OL attaque cette fin de saison avec des certitudes et sur la bonne dynamique pour terminer cet exercice en beauté.

Bruno Genesio sur le banc de Lyon - 2016

Crédit: AFP

Le jeu : un Lyon dominateur sans être étincelant

Lyon a mis le pied sur le ballon. Sans grande surprise, les Lyonnais ont dominé la possession, largement (60%). Sans être impressionnants non plus. Au début de match, les Montpelliérains ont d'ailleurs su se créer de multiples occasions en jouant vite vers l'avant. Mais ils ont péché dans les derniers gestes. Et ont fini par être punis par un OL efficace et en pleine confiance. Ensuite, et même si Montpellier a eu de nouveaux temps forts, Lyon a géré tranquillement son avantage pour aller logiquement chercher une 16e victoire de la saison en championnat.

Les joueurs : Lacazette dans un autre registre, Saihi dans l’impasse

Alexandre Lacazette n'a pas marqué. Mais il a fait la différence. Il est impliqué sur les deux buts de Maxwell Cornet, grâce à son abnégation au pressing et son altruisme. De la belle ouvrage. Au milieu, le duo Darder-Ferri a aussi effectué un gros travail. Et si Christophe Jallet n'a pas brillé défensivement, Anthony Lopes s'est lui illustré dans le but lyonnais en frustrant les Montpelliérains par des interventions autoritaires. Côté MHSC justement, Casimir Ninga a eu beaucoup trop de déchets alors que Jamel Saihi a souffert face au milieu lyonnais et est d'ailleurs sorti juste avant la pause…
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Alexandre Lacazette face à Ryad Boudebouz lors de Montpellier - Lyon (2016)

Crédit: AFP

Ce qui aurait pu tout changer : et si Montpellier avait été réaliste ?

Ce n'est pas une action en particulier. C'est tout un ensemble. Entre Mustapha Yatabaré et Casimir Ninga, il y a eu beaucoup trop d’approximations techniques, notamment au début du match. Anthony Lopes a bien sûr été très efficace. Mais le MHSC a surtout péché dans le derniers geste ou l’avant-dernier. Avec plus d'efficacité, l'histoire aurait peut-être été différente. Mais avec des si…

La stat : 223

C'est l'un des évènements de la soirée. Nabil Fékir a fait son retour, 223 jours après son dernier match de L1. Ce n'est pas seulement une bonne nouvelle pour les supporters de l'OL mais tous les amoureux du ballon rond.

Le tweet qui rappelle que c’est un peu compliqué pour Valbuena

La décla : Frédéric Hantz (entraîneur de Montpellier)

Tout s'est joué en première-mi-temps sur la capacité à marquer. On a eu des situations. C'est frustrant car on sent que l'on est capable de se mettre à la hauteur de certaines équipes devant nous au classement. Il est de ma responsabilité d'être plus pertinent dans le choix des hommes.

La question : Pourquoi l'autre gagnant de la rencontre est aussi sur le banc ?

Ça n’a jamais été dans les habitudes de Jean-Michel Aulas. Pour la première fois depuis 1996 et le départ de Guy Stephan, le président de Lyon avait décidé de se séparer d'un entraîneur en cours de saison le 24 décembre dernier. Mais en décidant de placer Bruno Genesio sur le banc des Gones, JMA a réussi un joli coup. Aujourd'hui, il ne peut que se féliciter de son choix. L'ancien principal adjoint d'Hubert Fournier a relancé l'OL de belle manière.
A l'image de certains de ses joueurs, qui n’avaient pas tout fait pour que Fournier conserve les commandes, Lyon a retrouvé ses qualités et ses certitudes. Les choix de Genesio sont assumés et portent leurs fruits. Ce vendredi, il a ainsi aligné les jeunes Maxwell Cornet et Rachid Ghezzal et a laissé sur le banc Mathieu Valbuena ou encore Clément Grenier. Il n'a pas eu à le regretter. Comme Jean-Michel Aulas quand il a décidé de rompre "l’équilibre". Aujourd'hui, l'OL est clairement en course pour la deuxième place. Et Bruno Genesio, qui va devoir maintenant gérer l'abondance des biens avec le retour de Fékir, y est pour beaucoup.
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