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L1 : Le Gazélec, c'est (vraiment) tout le contraire du PSG

ParAFP

Mis à jour 16/08/2015 à 00:25 GMT+2

LIGUE 1 - Tout oppose le Paris Saint-Germain et le Gazélec Ajaccio, qui s'affrontent dimanche soir (21h00) en clôture de la 2e journée. Un contraste qui n'est pas sans rappeler le match PSG-AC Ajaccio il y a deux ans, quand les Parisiens avaient buté sur le mur corse incarné par Memo Ochoa (1-1).

Francois Tagliaglioli et Olivier Miniconi au stade Ange Casanova (à gauche) et les festivités du PSG après son titre (à droite)

Crédit: Eurosport

C'est le choc des extrêmes. Le richissime PSG, déjà lancé sur les chapeaux de roue, accueille le Gazélec Ajaccio, plus petit budget de l'élite, pour sa première sortie au Parc des Princes. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur les ressources financières des deux équipes (près de 500 millions d'euros pour le PSG des Qataris, 14 millions pour le promu corse) pour mesurer le gouffre abyssal qui les sépare. Parisiens et Ajacciens ne boxent assurément pas dans la même catégorie et le suspense pourrait ne pas durer très longtemps dans l'antre de la Porte de Saint-Cloud.
Si les logiques économique et sportive sont respectées, le triple champion en titre ne devrait faire qu'une bouchée du GFCA. Et ce n'est pas son début de saison en fanfare (Trophée des champions, victoire à Lille en L1 à dix contre 11) qui peut rassurer son adversaire d'un soir. Le Paris SG, d'habitude plutôt lent au démarrage sur la scène nationale, n'a jamais semblé aussi dominateur en France, trois mois à peine après avoir bouclé la saison dernière sur un quadruplé domestique historique.
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La joie des joueurs du PSG après le but de Lucas à Lille

Crédit: AFP

Dans ces conditions, difficile d'envisager une performance d'Ajaccio, qui se débattait avec le statut amateur il y a tout juste trois ans et découvre la L1 pour la première fois de son histoire. "Tout le monde voit déjà" le Gazélec "bon dernier", s'est d'ailleurs amusé son président Olivier Miniconi avant le coup d'envoi de l'exercice 2015-16.

Et en plus, Bréchet n'est pas là

Tout oppose les deux clubs. Quand la multinationale PSG, enfin débarrassée par l'UEFA des contraintes liées au fair-play financier, est capable de mettre 63 millions sur la table pour attirer dans ses filets l'ailier argentin Angel Di Maria et tenter de briser son plafond de verre en Ligue des champions après trois échecs consécutifs en quart de finale, les "gaziers" doivent se contenter de recrues beaucoup plus obscures (Issiaga Sylla, Alassane Touré, Jérôme Le Moigne, Damjan Djokovic) et se satisferaient fort d'un maintien en L1.
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Les joueurs du Gazélec à la sortie du stade Ange-Casanova

Crédit: Panoramic

Paris reste en outre sur une série de 14 succès au niveau national, toutes compétitions confondues, alors que les Corses sont déjà tout heureux d'avoir ramené un point de Troyes la semaine dernière (0-0). Pour ne rien arranger, le "Gaz" est toujours privé de son expérimenté défenseur central Jérémie Bréchet, sa pièce maîtresse la saison dernière en Ligue 2: avec lui, Ajaccio n'a encaissé que 20 buts en 28 matches, contre 17 lors des 10 rencontres de championnat disputées en son absence.

Le souvenir d'Ochoa

Bref, tout plaide en faveur d'un match à sens unique, avec un score fleuve à la clé. Mais Paris devrait se méfier. Au-delà de l'absence de la superstar Zlatan Ibrahimovic, de nouveau ménagé en raison d'une entorse au genou, le PSG n'a pas forcément gardé un très bon souvenir de l'ultime voyage au Parc d'un club originaire d'Ajaccio en L1.
Il y a deux saisons et toujours dans le cadre de la 2e journée du championnat, le PSG s'était cassé les dents contre l'AC Ajaccio (1-1) porté par un Guillermo Ochoa en état de grâce dans les buts. Le PSG, instruit par cette mauvaise expérience, peut-il retomber dans le même piège? Cela semble hautement improbable et on voit mal comment les Corses pourront résister à l'armada parisienne.
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FOOTBALL 2013 PSG-Ajaccio - Ochoa

Crédit: Panoramic

Angel Di Maria, qui sera présenté au public parisien avant le coup d'envoi, ne sera toujours pas opérationnel mais Laurent Blanc est tout heureux de pouvoir compter sur son régulateur Thiago Motta. L'Italien souhaite toujours quitter la capitale mais sa prestation à Lille n'a fait que renforcer la conviction des décideurs parisiens qu'il restait indispensable dans l'animation du jeu. Encore une mauvaise nouvelle pour le Gazélec.
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