Lacazette, la météo, Angers, le CM du TFC…  Les tops et les flops de samedi en L1

On ne va pas se mentir. Il y a encore quelques semaines, il était difficile d'imaginer Angers sur le podium de la L1 après la 9e journée. C'est pourtant ce qui risque d’arriver dimanche soir. Le SCO n'en finit plus de surprendre. Et sans des individualités flamboyantes, l'équipe de Stéphane Moulin s'appuie sur un collectif solide, qui en fait un étonnant promu. Avec déjà 18 points au compteur, le SCO a fait un bon bout de chemin pour le maintien. Presque la moitié, surtout quand on voit le rythme des trois derniers.

Non, Alexandre Lacazette n'a pas réussi le meilleur match de sa carrière. Lacazette n'a même pas fait un très bon match. Faudrait être aveugle ou un inconditionnel pour dire le contraire. Mais cette partie face à Reims occupera une place à part dans la saison de l'international français. Parce qu'il a enfin retrouvé le chemin des filets, évidemment. Mais parce qu'il a aussi fait preuve d'une sacrée abnégation après une entame loin d'être idéale. Il a raté, beaucoup. Gâché, pas mal aussi. Mais, à l'arrivée, il a marqué et s'est rassuré. C'est ça la vie d'un avant-centre. Elle est ingrate. Elle est frustrante. Mais que ça rigole et que les filets tremblent, ça vaut tout le bonheur du monde.

L'affiche n'avait pas de quoi faire vraiment rêver sur le papier. Il y a cependant eu des buts. Mais surtout, le community manager de Toulouse a encore su réchauffer l'ambiance sur la toile. Comme à son habitude, il a animé cette soirée de L1 à sa manière. Avec notamment deux petits tweets en forme de perles ce samedi soir. Un premier à la pause alors que Toulouse avait vu Ajaccio prendre l'avantage après l'ouverture du score de Braithwaite. Et un deuxième pour annoncer le second but toulousain, inscrit contre son camp par Issiaga Sylla, prêté au Gazélec par… Toulouse. Avec lui, les soirées de L1 ne sont jamais ternes. Pourvu que TFC se maintienne.

Oui, il y a des raisons de se plaindre de la météo avec ce Nice-Nantes. Valère Germain peut notamment maudire Hyetios, le Dieu de la pluie dans la mythologie grecque. Sans le déluge qui s'est abattu sur l'Allianz Riviera, l'attaquant niçois aurait deux nouveaux buts au compteur, dont un splendide. Mais voilà, le terrain étant gorgé d'eau, le match n'a pas pu aller à son terme et devra être rejoué. C’est également regrettable pour Nantes qui avait aussi (enfin) réussi à marquer plus d'un but dans un match de L1, une première depuis le 14 mars dernier. Maudite pluie…

Avec Gaël Danic, Floyd Ayité ou encore Brandao, Bastia avait quelques arguments sur le papier. Ça, c'est sur le papier. Car au final, la prestation offensive bastiaise a été d'une tristesse infinie. Les Corses n'ont presque rien fait devant. Et peuvent remercier Jean-Louis Leca, qui - de l'autre côté du terrain - a empêché le score d'être plus large. Bastia ne sait pas voyager et n'a pris qu'un point hors de ses bases cette saison. Ça peut être un vrai problème sur le long terme. Comme le visage montré par Brandao et ses collègues de l'attaque ce samedi.