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Le PSG a perdu... mais, au fait, ça change quoi ?

Maxime Dupuis

Mis à jour 01/03/2016 à 20:56 GMT+1

LIGUE 1 - Trente-six matches de suite sans défaite en L1 et un premier revers, dimanche à Lyon (2-1) : faut-il être inquiet pour le PSG, qui entre dans la partie la plus cruciale de sa saison avec la C1 qui se profile à l'horizon ? Non. Du moins pas encore. Passer à côté d’un match, ça arrive même aux meilleurs. Et, jusqu’à preuve du contraire, cela ne remet rien en cause. A cette heure...

Explication de texte entre David Luiz et Edinson Cavani

Crédit: Panoramic

D'un point de vue comptable : rien (ou presque)

Le Paris Saint-Germain est assuré du titre de champion de France depuis belle lurette. Voire même, en exagérant, depuis la première seconde de la première rencontre de la saison 2015/2016. Le PSG est au-dessus de la meute. Haut. Très haut. Trop haut. Ce matin, la gueule de bois ne peut être que relative pour la bande de Laurent Blanc qui compte 23 longueurs d'avance sur Monaco, son premier "poursuivant". Le club de la capitale devra juste attendre une semaine de plus pour décrocher la timbale.
Si Paris avait gagné à Lyon, c'eut pu être samedi face à Montpellier au Parc des Princes. Ce sera sans doute la semaine suivante (30e journée), au stade de l'Aube face à Troyes. Moins glamour. Mais tout aussi implacable. "Il n'y a pas mort d'homme. (...) Le plus important est d'avoir l'avance que nous avons et bientôt nous pourrons fêter ce titre de champion", a parfaitement résumé Blaise Matuidi.
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Zlatan Ibrahimovic, l'attaquant du PSG, lors de la défaite à Lyon (2-1).

Crédit: Panoramic

Du point de vue de l'effectif : La hiérarchie reste la même

Le PSG s'est présenté à Lyon avec une équipe A bis. On n'ira pas jusqu'à dire amoindri, par respect pour les autres équipes du Championnat de France qui se satisferaient grandement du onze aligné par Laurent Blanc, dimanche au Parc OL. Et parce que Bruno Génésio était loin de disposer de toutes ses forces vives. Quoi qu'il en soit, le match perdu par Paris n'a fait que confirmer ce que l'on savait déjà : un milieu de terrain Motta - Stambouli - Rabiot, ce n'est pas comme Motta - Matuidi - Verratti. L'association des trois hommes reste, aujourd'hui comme hier, indispensable à la bonne marche du PSG. Si vous en doutiez encore, ce qui semble improbable, c’est désormais terminé.
Sur le côté droit de la défense, on n'a pas non plus appris à Lyon que le suspendu Serge Aurier offrait plus de garanties que son remplaçant, Gregory van der Wiel. Les autres défaillances de dimanche, notamment au niveau de la charnière centrale ou d'Ibra, restent anecdotiques. A cette heure tout au moins. Laurent Blanc n'a d'ailleurs montré personne du doigt en conférence de presse. Pour lui, la chute parisienne est avant tout collective et plus en rapport avec les têtes qu'avec les jambes. Difficile de lui donner tort. A Marseille, Paris s’était également bien fait chahuter, mais s’en était sorti grâce à un supplément d’âme dont ses joueurs n’ont pas fait preuve dimanche.

Du point de vue "européen" : Une leçon à retenir, rien de plus

Dimanche, le rouleau compresseur parisien a subi son premier coup d'arrêt national. Le second toutes compétitions confondues après la défaite à Madrid, face au Real (1-0). Faut-il s'inquiéter pour le Paris Saint-Germain, à dix jours du court déplacement à Chelsea où la qualification est loin d'être acquise (aller : 2-1) ? Sauf si vous êtes un devin accompli, il est très compliqué de le savoir. Certes, Paris a perdu, n'a pas été bon et a manqué d'envie face à une équipe de Lyon qui en débordait. Ce qui est d'ailleurs plutôt normal. C'est le contraire qui eut été inquiétant alors que l'OL jouait bien plus gros que le PSG.
A Stamford Bridge, Paris ne manquera pas d'envie. On peut vous le certifier. Le tout est désormais, pour Laurent Blanc et son staff, de s'assurer que le cercle vertueux de ces derniers mois ne devienne pas vicieux. Parce que, quand la spirale s'inverse, il est très compliqué de la renverser. A Paris, comme ailleurs. "Cette mentalité, cette agressivité, cet engagement qui nous ont permis de faire cette série avaient disparu (dimanche), mais il est possible qu'on retrouve rapidement notre état d'esprit", a prévenu Blanc. David Luiz n'est pas inquiet : "Le moral n'est pas atteint. Si le moral est touché après une seule défaite, c'est que le mental n'est pas très solide." Mercredi à Saint-Etienne, là où Paris s'était bien fait bouger il y a quelques semaines, le club de la capitale aura l'occasion de prouver qu'il s'est remis les idées en place.
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Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, et son capitaine Thiago Silva, lors de la défaite à Lyon (2-1).

Crédit: AFP

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