Ligue 1 (3e journée) : Le PSG signe sa 3e victoire en 3 matches en l'emportant à Montpellier (0-1)

La saison risque d'être frustrante pour les adversaires du PSG : même quand il est moins flamboyant, le triple champion de France en titre parvient à s'en sortir. Vendredi soir, à Montpellier, les hommes de Laurent Blanc se sont imposés d'une très courte tête (0-1), grâce à l'homme providentiel du moment. Déjà buteur face au Gazélec Ajaccio (2-0) la semaine dernière, Blaise Matuidi a encore frappé pour porter le PSG vers la victoire (61e). Le club de la capitale, leader avec 9 points, va passer le week-end au chaud. Le MHSC, lui, est plus que jamais lanterne rouge après trois défaites de rang.

Lancé à pleine vitesse avec un Trophée des champions et deux premiers matches de L1 remportés, le PSG n'a pas stoppé sa série ce vendredi soir. Mais il n'a pas affiché un visage très séduisant. A part durant les toutes premières minutes de jeu, ponctuées par la sortie sur blessure de Javier Pastore (8e), touché à un mollet. L'équipe de la capitale a manqué d'imagination, de fluidité dans les 30 derniers mètres et s'est heurté à une défense héraultaise plutôt bien en place. Paris s'est procuré bien peu d'occasions au regard de sa large possession (68%).

En première période, ce n'est que sur un coup franc direct de David Luiz (6e) et une erreur de Jonas Martin presque exploitée par Ezequiel Lavezzi (38e) que la Mosson a tremblé. En fin de match, Jean-Kévin Augustin a perdu un duel face à Jonathan Ligali (80e). Ça aurait été bien maigre pour les champions de France en titre, s'il n'y avait pas eu un but providentiel à l'heure de jeu. Après un échange entre Maxwell et Lavezzi sur la gauche, Blaise Matuidi a fait parler ses qualités de buteur, avec une frappe en force au premier poteau, en position d'avant-centre (0-1, 61e).

Les coéquipiers de Thiago Silva ont aussi montré des failles sur le plan défensif. Pas du tout inquiétés par le Gazélec, le PSG ne peut pas présenter le même bilan face à la lanterne rouge montpelliéraine. Plusieurs opportunités en contres se sont offertes aux Héraultais, avec pas mal d'espaces au sein du bloc parisien. Mais les hommes de Rolland Courbis, derniers et toujours muets cette saison, ont multiplié les centres ratés. Kevin Trapp a tout de même dû réaliser sa première parade décisive de la saison. Alors que le score était encore nul et vierge à la 49e minute, l'Allemand s'est envolé pour enlever de sa lucarne une tête de Ramy Bensebaini sur un coup franc de Martin. Dans neuf jours à Monaco, il devrait avoir à réitérer ce genre d'interventions.