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Ligue 1 : Bordeaux tient le PSG en échec (1-1)

Julien Chesnais

Mis à jour 11/05/2016 à 23:31 GMT+2

LIGUE 1 - Après cinq victoires consécutives, le Paris SG n'a pu ramener mieux qu'un match nul de Bordeaux (1-1), mercredi pour son ultime déplacement de la saison, en match en retard de la 35e journée. C'est pourtant Zlatan Ibrahimovic qui avait ouvert le score à l'heure de jeu (59e) mais Nicolas Pallois lui a répondu peu après (66e). Avec ce point, Bordeaux remonte de son côté à la 10e place.

Zlatan Ibrahimovic (PSG) devant André Poko (Bordeaux), mercredi 11 mai 2016

Crédit: AFP

Sans génie ni franche envie dans une fin de championnat dépourvue d'enjeux pour lui, si ce n'est celui des records accessoires, Paris n'a pu faire mieux qu'un nul ce mardi soir. Les champions de France ont été tenus en échec sur la pelouse de Bordeaux (1-1), en match en retard de la 35e journée de L1. Zlatan Ibrahimovic avait pourtant ouvert le score (59e). Mais Nicolas Pallois lui a volé la vedette en égalisant (66e) puis en sauvant les siens sur une frappe de Lucas en toute fin de rencontre (90e+1). Fin de série pour Paris donc, qui restait sur cinq victoires consécutives en championnat. Avec ce point, Bordeaux repasse de son côté dans la première moitié de tableau (10e).
Laurent Blanc pouvait déplorer plusieurs blessés (Verratti, Matuidi, Pastore, Van der Wiel, Cavani). Mais son onze aligné n'était pas non plus un onze de coiffeurs, ce qui pouvait traduire une envie de ne pas brader cette rencontre avant la réception de Nantes samedi, et la finale de la Coupe de France face à l'OM le 21 mai. Si le PSG a pêché ce soir, c'est surtout par manqué d'inspiration. De justesse. Et de concentration. Lucas, sur la trajectoire d'une reprise d'Ibrahimovic, avait tout le loisir de tromper Prior à bout portant (36e). Sauf que le Brésilien s'est arrêté de jouer. Il se croyait hors-jeu. A tort.

Pas un seul tir cadré pour Paris à la pause

Ce raté, assez incroyable, s'est accompagné, plus bas dans le jeu, de pertes de balle assez inhabituelles et dangereuses. Rabiot, Di Maria, Marquinhos, Stambouli... chacun y est allé de sa petite boulette. Elles ont permis à Diabaté de tenter sa chance à l'entrée de la surface (11e) et contraint Trapp à une sublime envolée sur une frappe de Plasil (17e).
Adam Ounas, intenable jusqu'à sa sortie sur blessure (59e), n'a eu besoin de personne pour créer le danger côté bordelais. Effaçant Rabiot puis Marquinhos, le prodige bordelais a servi Rolan qui a perdu son duel face à Trapp (43e). Le ballon est alors revenu dans ses pieds. Mais le cadre lui a échappé face au but, alors vide. A la pause, Paris tenait le ballon (64%). Mais il ne s'était pas créé un seul tir cadré. Même si le lob génial de Rabiot aurait mérité un meilleur sort en tout début de rencontre (4e).

Ibrahimovic à une longueur de Bianchi

Comme souvent, la situation s'est débloquée grâce à Ibrahimovic. Servi par un centre caviar de Di Maria, auteur au passage de sa 16e passe décisive en L1, le Suédois a trompé Prior d'une tête décroisée pour inscrire son 36e but de la saison (59e). A une longueur du record parisien de Carlos Bianchi. Mais au lieu d'enfoncer le clou, les Parisiens ont pris le marteau sur la tête. Sept minutes plus tard, sur corner, Nicolas Pallois a profité d'un ballon dévié pour transpercer Trapp d'une reprise du droit. Son premier but en L1 sous le maillot bordelais. Pas le moins mémorable.
Dans une fin de match indécise, l'ancien de l'US Quevilly a ensuite endossé le costume du sauveur en repoussant du genou une frappe de Lucas, qui avait pris de vitesse la défense (90e+1). Bordeaux pouvait tenir son nul face à Paris. Comme à l'aller (2-2). Et rester ainsi comme la seule équipe française à n'avoir pas perdu face à l'ogre du championnat cette saison. Ce qui n'est pas rien. Mais cela ne sauvera évidemment pas la saison des Girondins, qui grimpent dans la première moitié de tableau (10e) grâce à ce point mérité.
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