Ligue 1 - Face à Reims (1-0), Alexandre Lacazette se débloque, Lyon aussi

De la joie, de la rage, de l'émotion. Il y avait un peu de tout ça sur le visage d'Alexandre Lacazette quand il a trompé Johny Placide, samedi à Gerland. L'attaquant international, privé de but dans le jeu depuis plus de cinq mois, a enfin vaincu le mauvais sort et, cerise sur le gâteau, offert une victoire des plus précieuses à l'OL au terme d'une semaine qui n'aura pas été de tout repos. Aussi bien pour lui que pour son club.

Une défaite à Bordeaux (3-1), une autre face à Valence en C1 (0-1) et une interview dont le timing laissait à désirer avaient noirci le ciel rhodanien. Il n'est pas totalement éclairci après ce court succès face au Stade de Reims (1-0) mais Lyon grimpe provisoirement au 4e rang, juste devant sa victime du jour. Et c'est bien l'essentiel.

Avant de retrouver le sourire et d'être chaleureusement félicité par ses copains, Alexandre Lacazette a connu une entrée en scène aussi laborieuse que ses dernières sorties. Sous une pluie battante, l'attaquant a commencé par se faire devancer par Signorino sur une ouverture de Valbuena (4e), puis Placide (15e), avant de s'empêtrer dans un enchainement de dribbles stérile (20e) et, enfin, de manquer un contrôle de la poitrine qui lui aurait ouvert le chemin du but (24e).

Bref, rien de bien réjouissant. Ni pour lui ni pour Lyon, qui avait commencé par perdre Bisevac en tout début de partie (7e). Remplacé par Ferri, c'est de loin que le défenseur serbe a vu Lacazette retrouver le chemin des filets. Mais avant ça, il y a eu une dernière épreuve. Un penalty frappé trop fort et sur la barre de Placide (41e). Le début de la fin des soucis pour le meilleur buteur du dernier championnat. Sur l'action suivante, un contre joué à toute vitesse, Lacazette a retrouvé le chemin du but d'une frappe croisée légèrement déviée par Signorino (1-0, 44e).

Ce court avantage, l'Olympique Lyonnais l'a conservé jusqu'au bout. Il aurait prendre de l'ampleur si un coup de casque de Beauvue n'avait pas terminé sur la barre (55e) ou que Lacazette n'avait pas été injustement privé d'un doublé pour un hors-jeu plus inexistant (66e). Deux péripéties dont Reims et Oniangue, qui a donné du boulot à Lopes en fin de match (89e), n'ont su profiter. Au grand bonheur de qui vous savez.