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Ligue 1 - Goal line technology, Boudebouz, Gazélec : les tops et les flops de ce samedi en Ligue 1

Martin Mosnier

Mis à jour 25/10/2015 à 02:48 GMT+1

LIGUE 1 - La L1 a vécu deux premières historiques : une victoire du Gazélec et le recours à la vidéo pour la validation d'un but. Voici les tops et les flops de ce samedi en Ligue 1.

Ajaccio, Boudebouz et Puel ont fait l'actualité de la L1 ce samedi

Crédit: Eurosport

Les tops

  • La Goal line technology
Avouons-le sans mal : sans la goal line technology, Lorient aurait sans doute remporté le derby face à Rennes (1-1 au final). A l'œil nu, il était franchement impossible de deviner que le coup franc de Kamil Grosicki avait franchi la ligne de Benjamin Lecomte d'autant que l'action s'est déroulée à l'opposé du juge de touche, masqué par une bonne dizaine de joueurs. Mais la montre de Benoît Bastien a vibré. Cette assistance vidéo a deux vertus : elle assure l'équité et évite les atermoiements. Les Lorientais n'ont pas bronché. Une décision arbitrable aussi décisive qui ne provoque aucun remous : c'est rare et ô combien appréciable.
  • Ajaccio, plein gaz
A sa petite échelle, cette 11e journée de L1 est doublement historique. D'abord pour la première validation d'un but de L1 par la vidéo mais aussi pour la première victoire du Gazélec Ajaccio parmi l'élite. Les Corses étaient déjà passés tout près face à Rennes (1-1) ou Toulouse (2-2). L'exploit est énorme puisqu'Ajaccio a balayé l'équipe la plus en forme de L1, Nice (3-1), qui restait sur 4 victoires avec 17 buts marqués. Le Gazélec a imposé un défi physique aux jeunes Aiglons et ça a marché.
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Roderic Filippi (GFC Ajaccio) a vécu un match renversant face à Nice

Crédit: AFP

  • Pas beaucoup de buts mais deux bijoux
Huit buts en quatre matches, c'est à peine moyen. Mais mieux vaut peu de buts avec quelques joyaux qu'une ribambelle de pointus à deux mètres de la ligne. Bien sûr, ce samedi ne fut pas une symphonie de jolis gestes. Le csc de Filippi ternit le bilan d'ensemble. Mais Grégory Pujol et Casimir Ninga ont ciselé deux bijoux. L'Ajaccien, après 32 secondes de jeu, a repris en première intention un dégagement de Maury, sa reprise en cloche s'est nichée dans le filet opposé de Yoan Cardinale, le portier Niçois. Le Montpelliérain a, lui, sorti un ciseau en extension pour tromper Jean-Louis Léca. Sublime.
  • Boudebouz, le syndrome de l'ex
Invisible depuis le début de saison, tancé par Rolland Courbis cette semaine, Ryad Boudebouz a attendu la réception de son ancien club, le Sporting Club de Bastia pour régler son réveil. Sa belle frappe à l'entrée de la surface a ouvert la voie au succès du MHSC. Le meneur héraultais n'a pas fêté son but par respect pour ses anciens coéquipiers. C'est cruel pour Bastia, c'est salvateur pour Montpellier.

Les flops

  • Angers – Guingamp et la première période à Montpellier
Un long samedi sans passion, sans fièvre et sans fin. Angers-Guingamp fut un désert d'émotions. Avec 4 tirs cadrés en 90 minutes, le bilan est désastreux même si les dernières secondes ont sorti le match du formol. En vain (0-0). Avant le réveil de Boudebouz, Montpellier-Bastia a souffert des mêmes maux avec une première frappe à la 40e minute. Mais le MHSC s'est brutalement réveillé à l'heure de jeu.
  • Les équipes surprises ont calé
Angers, Nice et Lorient enthousiasment la Ligue 1 depuis le début de saison. Ce samedi les a ramenés sur terre. Rien de bien dramatique pour les Angevins et les Lorientais mais le nul concédé à domicile contrarie leur belle forme du moment. Pour Nice, en revanche, c'est plus embêtant. Le Gazélec n'avait pas gagné le moindre match cette saison, ce revers fait tâche. D'autant que les Niçois n'ont jamais vraiment existé.
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Claude Puel, l'entraineur de Nice sur la pelouse du Gazélec

Crédit: AFP

  • Koné, la double boulette
On aurait pu choisir de souligner la performance de l'Angevin Slimane Sissoko, expulsé pour un tacle les deux pieds décollés 20 minutes après son entrée en jeu. Mais le rouge reçu par Lamine Koné est beaucoup plus lourd de conséquence. Parce que Grosicki a transformé la sanction immédiatement en marquant sur le coup franc provoqué par le défenseur lorientais. Et parce que Lorient a laissé échapper deux points alors que Rennes n'avait pas existé avant ce fait de jeu finalement décisif
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