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Ligue 1 - Laurey, Blanc, Aulas, Montanier... Le Top des déclas de la 8e journée

Geoffrey Steines

Publié 27/09/2015 à 00:07 GMT+2

LIGUE 1 – Le coup de gueule de Laurey, le néant selon Blanc et le retour sur terre de Montanier sont au programme du top des déclas de la 8e journée.

Thierry Laurey (GFC Ajaccio)

Crédit: AFP

Peut-être qu'en DH, on peut jouer comme ça, mais pas en L1.
Thierry Laurey en a gros sur la patate. L'entraîneur du GFC Ajaccio a fustigé ses hommes, coupables selon lui d'avoir abandonné le plan de jeu mis en place après 15 minutes. "Il y a des garçons qui feraient bien de se mettre un grand coup de pied au cul, sinon on va s'en charger!" Le message a le mérite d'être clair.
Il n'y avait pas grand-chose à dire, puisqu'il n'y avait rien. C'était le néant.
Non, Laurent Blanc ne s'est pas éternisé sur le contenu de la première période à la pause de Nantes-PSG (1-4). Et pour cause, le technicien cévenol n'avait pas matière à analyse, de son propre aveu.
Ceux qui nous voyaient en haut s'aperçoivent aujourd'hui qu'on ne mérite pas.
Rennes avait l'occasion de s'ancrer sur le podium cette semaine, avec deux matches face à des promus. Au lieu de cela, les deux nuls concédés, le dernier samedi contre Troyes, ont ramené les Bretons sur terre. Ce que Philippe Montanier reconnait volontiers.
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Philippe Montanier (Rennes)

Crédit: Panoramic

A la mi-temps, j'ai cru et craint une avalanche de buts supérieure.
L'OL mené 3-0 à Bordeaux à la pause, Jean-Michel Aulas avait peur de rentrer à Lyon avec un sérieux excédent bagages. La suite a dû le rassurer, Lyon réduisant même le score en fin de rencontre (3-1). Aulas ne s'appesantit pas et se projette déjà sur la suite. "J'ai dit aux joueurs que c'était un match perdu et que l'important, c'est mardi."
Il faudra que je voie des hommes en face de moi dans le vestiaire pour faire face au défi du maintien.
Dominique Arribagé ne se voile pas la face. Après la défaite toulousaine à Bastia (3-0), le coach du TFC a ouvertement admis que son équipe lutterait pour conserver sa place dans l'élite cette saison. Il attend désormais de ses joueurs qu'ils se mettent au niveau pour remplir cet objectif.
Les joueurs font la gueule. Ils voulaient prendre les trois points, c'est plutôt sain.
Si Jean-Marc Furlan se contente du nul ramené de Rennes par les Troyens (1-1), qui a "cassé la série de défaites", ses troupes ne sont pas dans le même état d'esprit. Il faut dire qu'ils doivent se languir de décrocher enfin leur premier succès cette saison.
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Jean-Marc Furlan, l'entraîneur de Troyes

Crédit: Panoramic

Je suis enragé parce que ce premier but qu'on prend déclenche tout.
Si Michel der Zakarian a un regret sur la prestation nantaise contre Paris (1-4), c'est cette égalisation concédée à Ibrahimovic trois minutes seulement après le début de la deuxième période. D'autant qu'elle part d'un oubli au marquage sur une touche. Difficile à digérer.
Il ne faut pas s'arrêter là et se relâcher, car on peut vite être puni.
5e de L1 avec 15 points au compteur, Caen vit un début de saison de rêve. Mais Patrice Garande ne veut absolument pas que ses joueurs aient trop la tête dans les étoiles. Ne dit-on pas "un homme averti en vaut deux" ?
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