Ligue 1 : Troyes et Jean-Marc Furlan se séparent "d'un commun accord"

Après cinq saisons et demie à la tête de l'ESTAC ponctuée par deux montées en Ligue 1, Jean-Marc Furlan a décidé de mettre fin à son aventure dans l'Aube ce jeudi. Avec son président Daniel Masoni, ils ont pris cette décision "d'un commun accord et en bonne intelligence" selon un communiqué publié sur le site du club troyen. "Elle a pour unique objectif de redynamiser le groupe dans une période où rien ne semble lui sourire", ajoute l'ESTAC.

Après seize journées de championnat, l'équipe auboise n'a toujours pas gagné une seule rencontre et possède la plus mauvaise défense de L1. Mercredi, elle a encaissé un but au bout de deux minutes face à un concurrent direct pour le maintien, Toulouse (0-3). Cette onzième défaite de la saison aura donc été fatale à Jean-Marc Furlan, qui était sur la sellette depuis plusieurs semaines.

"Les joueurs ne jouent pas du tout sur leur niveau. On en est loin. Ils sont traumatisés par le fait qu’on n’ait toujours pas de victoire et puis aussi par le fait qu’on manque de sérénité. Et donc de confiance", a déploré après la rencontre le coach de 54 ans dont l'équipe occupe la place de lanterne rouge depuis la 11e journée. " C'est une soirée calvaire. Franchement, je n'ai jamais vécu ça dans ma carrière… C'est très compliqué. On est dans la souffrance", a constaté son meneur de jeu, Benjamin Nivet.

Pour le moment, Daniel Masoni se donne le temps de la réflexion pour trouver le successeur de Furlan, champion de Ligue 2 en mai dernier et élu meilleur entraîneur lors des trophées UNFP. Le président de l'ESTAC aurait déjà noué des contacts avec des coachs disponibles ces dernières semaines. Selon L'Equipe, José Anigo était "en tête de liste" le mois dernier.