Liste des Bleus, maintien, Ben Arfa, finales : Les 8 bonnes raisons de suivre la Ligue 1 samedi

Vous ne devrez pas rater Lyon-Monaco, sans doute le match le plus important de la saison. On vous explique pourquoi ici. Les 180 dernières minutes du championnat s'annonce palpitante. Le podium se dessinera clairement samedi soir. Tout comme le dénouement de la course à l'Europe. L'autre affiche à ne pas rater concerne Nice et Saint-Etienne. Dans la course à la 4e place, cet affrontement est décisif. Les Verts occupent le rang tant convoité mais n'ont qu'un point d'avance sur des Aiglons qui les accueillent samedi. Un vrai choc de fin de saison.

C'est l'autre immense enjeu de cette 37e journée : le maintien. Toulouse a une belle carte à jouer. Certes le TFC est le plus mal embarqué dans cette opération survie. Mais il reçoit Troyes, le bonnet d'âne de la saison, quand Reims se déplace à Marseille et le Gazélec accueille le PSG. Trois points séparent les hommes de Dupraz, en pleine bourre en ce moment, d'Ajaccio. Le coup est encore jouable mais cette fois, c'est certain, Toulouse n'a pas le droit à l'erreur.

Qui dit 37e journée, crépuscule de la saison, dit soirée des au revoirs et même, parfois, des adieux. Ils seront nombreux ce samedi sur les pelouses de Ligue 1. La Beaujoire va sans doute rendre un vibrant hommage à Michel Der Zakarian, le coach du FC Nantes, qui a d'ores et déjà annoncé son départ après quatre saisons convaincantes. François Modesto a annoncé sa retraite. Le Corse de naissance et de cœur jouera son dernier match à Furiani. Emotions garanties. L'Allianz Riviera devrait, elle aussi, être parcourue de quelques frissons. Parce qu'elle aura peut-être droit au dernier récital de son petit génie, Hatem Ben Arfa. Le milieu offensif devrait s'en aller à l'issue de cette saison flamboyante. Sa dernière sortie devant son public vaudra sans doute le détour.

L'ambiance sera chaude à la Mosson. Non pas que l'affiche soulève les foules. Montpellier et Rennes n'ont quasiment plus rien à jouer sauf si un concours de circonstances extrême permettait aux Bretons de terminer dans le top 6. L'évènement du soir se jouera sur le banc de touche avec le retour de Rolland Courbis à Montpellier, une équipe qu'il entraînait encore en décembre dernier avant de démissionner. Laurent Nicollin, le président délégué, a allumé la première mèche : "On a été cocus(…). Tant que je serai président, Rolland Courbis ne sera plus jamais entraîneur ou autre chose", jugeait-il mardi. Courbis a répliqué : "J'ai lu les déclarations de Laurent Nicollin qui me font plus peine qu'autre chose." Cela promet une chouette ambiance à la Mosson.

S'ils prennent un point sur la pelouse d'Ajaccio, les Parisiens entreront un peu plus dans l'histoire du championnat de France. Paris a égalé cette saison le record de points accumulé sur une saison (89), une marque qu'il détient depuis la saison passée. Un épilogue qui couronnerait une saison au plus-que-parfait.

Samuel Umtiti, Alexandre Lacazette, Christophe Jallet, Hatem Ben Arfa voire Adrien Rabiot, Layvin Kurzawa, Maxime Gonalons, Sébastien Corchia ou Nabil Fekir : ils sont encore nombreux à postuler pour une place dans la liste de Didier Deschamps. Ce week-end, ils auront une dernière chance de briller avant le verdict du sélectionneur de l'équipe de France. Loïc Perrin, suspendu, n'aura pas cette chance et Mathieu Valbuena est lui incertain. Les autres devront jouer leur carte. Un Euro à domicile, ça ne se rate pas.

C'est le lot des dernières journées de championnat. Après avoir ferraillé toute l'année pour défendre leur but, les formations de l'élite font sauter le verrou. C'est surtout vrai pour celles qui n'ont rien à jouer. On vous conseille donc de jeter un œil sur Montpellier-Rennes, Bordeaux-Lorient, Nantes-Caen et Bastia-Angers. Des matches sans aucun enjeu qui promettent quelques feux d'artifice.

Marseille peut égaler Troyes dans la médiocrité. En cas de défaite ou de nul, l'OM étendra sa série d'insuccès à domicile à 15 matches. Un record que détient l'Estac cette saison. Sa période de disette s'étendra sur 11 mois au minimum. La dernière victoire marseillaise remonte au 13 septembre et Marseille ne rejouera plus au Vélodrome avant août prochain. L'enjeu sportif est nul pour les hommes de Passi et Boli. Mais il serait temps de laver un peu son honneur après un exercice catastrophique.