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Même mené, même malmené, le PSG a toujours le dernier mot contre l'OM

Maxime Dupuis

Mis à jour 04/10/2015 à 23:28 GMT+2

LIGUE 1 - Le Paris Saint-Germain a signé sa 8e victoire consécutive contre l'Olympique de Marseille, en s'imposant 2-1 au Parc des Princes dimanche soir lors de la 9e journée. Les Parisiens, menés au score après le but de Batshuayi, ont fait la différence en trois minutes et deux penalties transformés juste avant la pause par Zlatan ibrahimovic. Le PSG s'envole au classement.

Zlatan Ibrahimovic (PSG) face à l'OM

Crédit: Panoramic

Sur le papier, ça semblait déséquilibré, comme jamais depuis 2006 et la montée des minots au Parc. Sur le terrain, ça ne l'a pas été. Mais à l'arrivée, ça s'est terminé comme d'habitude. Avec un doublé de Zlatan, désormais meilleur buteur de l'histoire du club de la capitale, le Paris Saint-Germain s'est imposé face à l'Olympique de Marseille (2-1).
Une huitième victoire d'affilée - record égalé - au terme d'une rencontre palpitante que les visiteurs du soir auraient également pu remporter sans qu'il n'y ait à crier au scandale. Mais pour cela, il aurait fallu que les joueurs de Michel ne traversent aucun trou d'air. Les turbulences qui ont secoué l'OM entre la 41e et la 44e minute leur ont coûté excessivement cher et permis à Paris de conforter sa place en tête de la L1, avec cinq longueurs d'avance sur Angers. L'OM reste 16e après cette cinquième défaite en neuf journées.

OM : 30 minutes royales

Pendant une demi-heure, la première, Marseille a fait plus que jeu égal avec Paris. Mieux entrés dans la partie, mordants et sans complexe, les Phocéens ont tiré les premières flèches, par Cabella notamment (2e). Zlatan, profitant d'une mauvaise relance de Lucas Silva (11e), puis d'un une-deux avec Edinson Cavani (19e), a cependant rappelé à Mandanda que le danger ne trainerait jamais très loin de son but. Le portier phocéen n'a pas eu de mal à sortir vainqueur de ses deux premiers duel face au Suédois. Sur le troisième, en revanche, il a dû sortir le grand jeu pour repousser la tentative à bout portant d'Ibra (19e).
Petit à petit, Paris a pris le contrôle des opérations, profitant notamment des errements du côté gauche olympien, avec un De Ceglie souvent en retard (quand il n'était pas absent) sur Di Maria et les autres Parisiens qui passaient à proximité de lui. C'est pourtant ce moment qu'on choisi les visiteurs pour prendre les devants. Un centre parfait de Barrada. Une tête tout aussi réussie de Batshuayi et l'OM marquait son premier but au Parc depuis plus de trois ans (0-1, 30e).
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Michy Batshuayi (OM)

Crédit: Panoramic

Barrada n'est pas Ibra...

Souci pour Marseille (et le reste de la L1) : face au PSG, tout relâchement est proscrit. Pour l'avoir oublié, l'OM l'a payé. Par deux penalties, le premier concédé sur une passe en retrait "alléluia" de Batshuayi qui a forcé Mandanda à foncer dans le buffet d'Ibra (41e). Le second, sur une main de Rolando (44e). En trois minutes et trois coups de pied de réparation (ndlr : il a dû retirer le second), Zlatan a donné l'avantage au PSG et s'est offert un petit plaisir personnel en devenant le meilleur buteur de l'histoire du club de la capitale devant Pedro Pauleta (110 buts contre 109).
Passé devant juste avant la pause, le PSG a pu compter sur sa maitrise qui, si elle n'a pas été totale, a suffi à tenir l'OM en respect durant le second acte. L'une des seules fois où Marseille s'est joué de Paris, ça s'est terminé par un penalty provoqué par Aurier sur Barrada. Malheureusement pour l’OM, le Marocain a eu la mauvaise idée de le frapper du côté où était parti Kevin Trapp (56e). L'Allemand s'est montré aussi impeccable devant Cabella en fin de match (89e), répondant à Mandanda, fantastique devant Javier Pastore (78e). Aucun portier n’a plus cédé. Et le PSG s’est offert le scalp de l’OM. Comme d’habitude.
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