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MHSC-ASM : Guerre larvée, attaque en panne, Sanson blessé : comment Montpellier est tombé si bas

ParAFP

Mis à jour 24/09/2015 à 15:06 GMT+2

LIGUE 1 - Conflit entre Louis Nicollin et Rolland Courbis, mauvaise gestion du mercato, et attaque en panne : Montpellier, 7e la saison passée, rame dans la zone des relégables avant deux matches consécutifs à la Mosson, jeudi (18h55) face à Monaco, puis dimanche devant Lorient en L1.

Courbis et Nicollin (Montpellier)

Crédit: Panoramic

A Montpellier, tout va mal. Avec un seul point, et cinq défaites en six journées, le club héraultais, qui vit le pire début de saison de son histoire, revoit même son objectif initial, à savoir finir dans la première moitié de tableau, pour viser le maintien. Courbis fixe le cap : "Nous devons limiter la casse lors des matches aller, prendre rapidement des points et mettre deux, trois ou quatre équipes derrière nous à la trêve. Si on progresse dans tous les secteurs, si on intègre les nouveaux et si on récupère Jamel Saihi et Morgan Sanson, (absents et blessés depuis le début de saison, ndlr), on peut être une bonne équipe dans la seconde moitié du championnat."
"Avec ou sans moi...", ponctue le technicien, au sort très incertain à la tête de l'équipe héraultaise. Fragilisé par ce départ raté, l'entraîneur marseillais, arrivé en décembre 2013 pour suppléer Jean Fernandez, appréhende une échéance très importante lors des trois prochains matches. "Au soir de Lille (match comptant pour la 9e journée), on y verra un peu plus clair, et même beaucoup plus clair", confie-t-il.
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Rolland Courbis (Montpellier) face au PSG - Ligue 1 2015/2016

Crédit: Panoramic

Conflit suicidaire

Montpellier paie à l'heure actuelle la note de la guerre larvée entre Loulou et Courbis au cours d'un été pourri. Les deux hommes, au fort caractère, ont aiguisé leur rapport de force dans un conflit suicidaire. Ils ont pris en otage le pouvoir de décision, et réduit au silence les autres acteurs : le président délégué Laurent Nicollin, en charge du recrutement, le conseiller du président Michel Mézy ou l'effacé directeur sportif Bruno Carotti.
Le patron et fondateur du club a posé son veto au recrutement d'un attaquant, préférant ironiser sur Kevin Bérigaud, recruté pour 2,5 millions d'euros à Evian-Thonon en 2014. Courbis, de son côté, a amorcé un forcing souterrain puis médiatique pour enrôler Yoann Gourcuff, meneur de jeu laissé libre par Lyon.

Yatabaré, le sauveur ?

Au terme du mois d'août, à l'issue des quatre journées initiales, Montpellier n'avait pas inscrit le moindre but. Le club s'est résolu dans l'urgence à engager l'attaquant Mustapha Yatabaré, prêté par les Turcs de Trabzonspor, afin de remplacer l'international paraguayen Lucas Barrios, auteur de onze buts la saison passée.
Montpellier tente désormais de recoller les morceaux entre les diverses branches du club. L'équipe de Courbis, qui n'a plus gagné en Ligue 1 depuis le 10 mai à Lens (1-0), tente pour sa part de retrouver la confiance, plombée par le climat ambiant, les blessures du gardien Geoffrey Jourdren ou encore la convalescence de l'influent milieu de terrain Morgan Sanson.
"Il faut se préparer à la possibilité de se sauver dans les cinq, voire les deux derniers matches, avertit Courbis. Il vaut mieux l'intégrer au regard de notre début de saison." Depuis la conquête du titre en 2012, aux dépens du PSG, Montpellier, aux mains du clan Nicollin depuis quarante ans, cherche un nouveau souffle.
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Morgan Sanson (Montpellier)

Crédit: AFP

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