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Nouveau système, retour des blessés, calendrier allégé: Les raisons de croire au renouveau de l'OM

Vincent Bantit

Mis à jour 28/02/2016 à 00:04 GMT+1

LIGUE 1 - Englué dans le ventre mou du championnat, l'OM veut s'appuyer sur plusieurs signaux positifs pour tenter un rapide retour dans le top 5.

Nkoudou, Cabella et Batshuayi avec l'OM à Bilbao en février 2016

Crédit: AFP

Malgré l'élimination en Ligue Europa jeudi soir, Michel a quitté l'Espagne la tête haute. L'entraîneur de l'OM a démontré que son équipe pouvait rivaliser avec l'Athletic Bilbao. Le match nul (1-1) obtenu à San Mamés n'a pas compensé la défaite de l'aller au stade Vélodrome (0-1) mais il permet au coach espagnol de rester optimiste quant à la suite de la saison. "Notre vrai visage, c'est celui que l'on a pu voir à Bilbao", explique ainsi Michel. "Quand on voit notre match là-bas, on ne comprend pas notre classement actuel en L1."
Onzièmes avant le début de la 28e journée, les Marseillais n'arrivent pas à sortir du ventre mou du championnat pour venir rivaliser avec les équipes de tête. "On croit encore au podium", insiste pourtant Karim Rekik. "Car on n'est pas décroché. Et si on joue comme à Bilbao, ce sera difficile de nous empêcher de gagner en Ligue 1..."

Un nouveau système de jeu plus offensif

Si l'OM se montre aussi confiant dans son processus de remontée au classement, c'est d'abord parce qu'il a trouvé à Bilbao une nouvelle animation offensive. Organisés en 4-4-2, les Olympiens ont affiché de réelles capacités à jouer vite ensemble. Ce qui n'était plus arrivé depuis un moment. "On cherche toujours des solutions pour arriver à régler nos problèmes", note Michel, sourire en coin après son coup tactique réussi au Pays basque. "Cabella a débuté sur le côté droit avant de revenir dans l'axe. Il a fait tout ce que je lui ai demandé, voire même un peu plus." La position d'électron-libre de l'ancien Montpelliérain a aussi permis aux deux attaquants positionnés devant lui de beaucoup plus combiner ensemble.
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Remy Cabella (OM) face à Nice

Crédit: AFP

L'association prometteuse Batshuayi-Fletcher

Réclamée par une grande partie du vestiaire de l'OM, le duo Batshuayi-Fletcher a (enfin) été testé dès le début d'un match. Et cette innovation fut une véritable réussite. Positionné en neuf-et-demi, Steven Fletcher a souvent décroché pour venir prendre des ballons assez bas. Il a presque fait office de second meneur de jeu avec Cabella. Jouant très souvent à une touche de balle, l'attaquant écossais a accéléré le jeu devant. Et il a permis à Batshuayi de se retrouver très souvent en position de frapper. Buteur pour la deuxième fois lors des deux dernières rencontres, le Belge retrouve l'efficacité qu'il avait perdue en 2016. Là aussi, c'est une vraie bonne nouvelle.
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Michy Batshuayi (OM Marseille)

Crédit: AFP

Une infirmerie qui se vide

Autre point positif pour Michel : le retour des blessés. Ils ne sont plus que deux joueurs olympiens à être sur le flanc. Touché à la cheville le 10 janvier dernier, Lucas Ocampos entrevoit même le bout du tunnel. Son retour à l'entraînement avec ses coéquipiers pourrait intervenir la semaine prochaine. Ce ne sera pas encore le cas pour Brice Dja Djédjé. Sa cuisse le fait toujours souffrir. Et la date de sa réapparition dans le groupe n'a pas encore été arrêtée. Mais l'OM possède largement les moyens de se passer de son défenseur ivoirien avec Mauricio Isla ou Javier Manquillo, deux joueurs capables d'évoluer sur le flanc droit. La concurrence va aussi s'accentuer au milieu de terrain où le retour d'Abou Diaby sur le terrain pourrait intervenir jeudi en Coupe de France.
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Diaby

Crédit: Eurosport

Un calendrier qui s'allège

L'élimination de l'OM en Ligue Europa change la donne de la fin de saison des Marseillais. Car le calendrier ne sera plus occupé que par la Coupe de France et le championnat. Ne plus jouer le jeudi soir en Coupe d'Europe offre la possibilité aux hommes de Michel de concentrer leurs ressources morales et physiques à la Ligue 1. Statistiquement, les Olympiens ont toujours eu du mal à enchaîner le dimanche après un match en semaine. Cette difficulté gommée, les partenaires de Steve Mandanda n'auront plus l'excuse de la fatigue pour justifier d'éventuelles contre-performances.
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Steven Fletcher avec Marseille - 2016

Crédit: AFP

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