OM-OL, équité, joker médical, Grand Stade : les 6 déclas à retenir de la dernière sortie d'Aulas

ParGeoffrey Steines

Publié 14/10/2015 à 16:13 GMT+2

LIGUE 1 - Ce ne devait être à l'origine que pour commenter les résultats financiers de l'OL Groupe. Mais la conférence de presse téléphonique organisée par Jean-Michel Aulas mercredi lui a permis de distiller quelques messages. Comme à son habitude, le président de l'Olympique lyonnais a pris la défense de son club, et la sienne par la même occasion.

Jean-Michel Aulas, le président de Lyon

Crédit: AFP

Il faut des sanctions exemplaires

A la veille de la réunion de la Commission de discipline de la LFP qui se prononcera sur les sanctions suite aux incidents ayant émaillé OM-OL le 20 septembre dernier, Jean-Michel Aulas a de nouveau tenu un discours de fermeté envers le club marseillais. "Vincent Labrune a déjà réglé sur le papier ses relations avec les groupes de supporters. Mais les sanctions doivent contribuer à éliminer ce type d'incidents gravissimes car nous avons joué dans un stade où il n'y avait pas de sécurité, où les joueurs ont été en danger dans un match à la fin duquel le meilleur ne l'a pas emporté. Cela ne correspond pas à l'équité qu'il doit y avoir en Ligue 1".

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Convoqué en même temps que Vincent Labrune pour s'expliquer sur leurs différentes joutes verbales des dernières semaines, Jean-Michel Aulas n'honorera pas cette convocation. Pour le président lyonnais, il n'a aucune raison de se trouver aujourd'hui dans le viseur de la Commission de discipline. "Je ne vois pas en quoi je devrais être sanctionné. Les propos que j'ai tenus étaient en réponse à ceux du président de l'OM. Si on se met à sanctionner les victimes, alors, nous ne sommes pas sortis de l'auberge".

Jean-Michel Aulas, président de Lyon - 2015

Crédit: Panoramic

Une mauvaise nouvelle pour l'équité du championnat et l'OL

Equité est décidément un terme qui est revenu fréquemment dans la bouche de Jean-Michel Aulas. Ce dernier regrette cette fois la programmation de Lyon-Toulouse le 23 octobre prochain, soit trois jours seulement après son déplacement sur la pelouse du Zenit en Ligue des champions. Une décision dont l'OL a fait appel, sans succès visiblement. "Nous n'avons pas été convoqués par la commission d'appel qui se réunit vendredi et ce n'est pas bon signe." "J'espère que la Ligue va reprendre la main sur les diffuseurs", a-t-il enchaîné, rappelant que la chaîne "beInSport et le Paris Saint-Germain, concurrent direct de l'Olympique lyonnais, faisaient partie de la même société".

A priori, on n’envisage pas de prendre un joker pour plusieurs raisons

Jean-Michel Aulas l'assure, la blessure d'Aldo Kalulu ne devrait pas entraîner l'arrivée d'un joueur supplémentaire. D'abord parce que le président lyonnais "le place 3e ou 4e dans la hiérarchie des attaquants". Ensuite parce que "des joueurs vont revenir, comme Clément Grenier". "Et puis c’est compliqué pour le moral d’un joueur qui revient de voir un autre joueur (recruté) évoluer à sa place", justifie encore Aulas.

L'avancement des travaux du Grand stade nous amène à une livraison pour le 6 janvier et à une réception de Troyes le 9 janvier

Après des années de travaux, les Gones devraient officiellement investir leur nouvelle enceinte pour le premier match à domicile de la phase retour de Ligue 1. Sauf contretemps de dernière minute, ils devraient ainsi inaugurer leur stade face à l'Estac. Avec l'espoir que cette rencontre marque le début d'une belle aventure pour l'OL.

On a des demandes, on discute avec différents groupes

Sur le dossier du naming du stade, Jean-Michel Aulas n'a toujours pas trouvé le partenaire idéal. Mais le boss de l'OL reste confiant pour la suite. "Il y a un handicap lié à l’Euro. L’UEFA exige un 'clean stadium' pendant la compétition, ce qui veut dire pas de Naming pendant cette période. Mais on sent qu’il y a une prise en compte de notre produit ; un produit unique en France, en Europe et peut-être dans le monde".