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OM-OL - Jean-Michel Aulas à propos de Vincent Labrune : "Je lui ai dit que c'était un guignol"

Lucile Alard

Mis à jour 21/09/2015 à 01:16 GMT+2

LIGUE 1 - Electrique sur le terrain et dans les tribunes, cet OM-OL a aussi provoqué une passe d'arme médiatique entre Vincent Labrune et Jean-Michel Aulas. Petit florilège.

Jean-Michel Aulas et Vincent Labrune

Crédit: Panoramic

Ils se renvoient la balle depuis de longs mois désormais. A coups de petits phrases assassines Vincent Labrune et Jean-Michel Aulas n'en finissent plus d'alimenter leur petite guerre verbale qui pimente chaque joute entre leur club respectif. Et cet OM-OL qui a dépassé la mesure n'a pas échappé à la règle. Devant les micros et les journalistes, les deux frères ennemis s'en sont donnés à cœur joie. Proprement hallucinant et à la limite du responsable.
Interrogé au micro de Canal+ à l'issue du match, Vincent Labrune a repris les hostilités là où il les avait laissées au moment de l'interruption du match. Il a allumé l'arbitre de la soirée, coupable selon lui, d'avoir favorisé Lyon en sifflant un penalty et en mettant un carton rouge à Alessandrini. Et de déplorer : "Ce que je dois dire c'est qu'il y a des équipes qui jouent plus souvent à 11 contre 10 que les autres. C'est le cas de l'OL. Il y a des équipes qui jouent plus souvent à 10 contre 11, comme l'OM."
Un garçon qui n'a aucune objectivité
La réponse de Jean-Michel Aulas ne s'est pas fait attendre puisque c'est lui qui a succédé au micro de la chaîne cryptée à son homologue lyonnais. "Tout le monde connait Vincent maintenant, a commenté le boss de l'OL. Il n'y a pas si longtemps qu'il est dans le football mais il s'est fait une réputation de garçon qui n'a aucune objectivité." Sa conclusion a été l’exacte opposée de celle donnée par son collègue : "Remettre en cause l'arbitre sur un match de ce type, c'est un peu douteux et je n'irai pas jusque-là, ça ne vaut pas le coup."
Après avoir passé une première couche en direct, Aulas en a remis une petite en zone mixte lors de son passage devant les journalistes. "J'ai dit à Labrune que c'était un guignol et qu'il n'allait pas durer aussi longtemps qu'il le croit dans le monde du football." Il a aussi déploré le traitement spécial réservé à l'ex-Marseillais Mathieu Valbuena, conspué en tribunes et victime de nombreuses fautes sur le terrain : "Les dirigeants de l’OM n’ont pas été responsables, ils ont propagé voire organisé une vendetta à l’égard de Mathieu Valbuena. Cela fait 28 ans que je suis dans le football, j'ai vécu des ambiances compliquées mais jamais comme j'ai pu le voir ce soir."
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