Pour Pascal Dupraz, si Benzema revient en équipe de France, ce sera la faute de... Laurent Blanc
ParAFP
Mis à jour 16/03/2016 à 00:24 GMT+1
EURO 2016 - Pascal Dupraz, l'entraîneur de Toulouse estime que c'est dès 2010, après Knysna, que Karim Benzema aurait dû être privé d'équipe de France. En cause, le fameux épisode du bus.
L'entraîneur de Toulouse Pascal Dupraz ne veut plus voir Karim Benzema en équipe de France et a critiqué la façon dont son homologue du PSG Laurent Blanc, alors sélectionneur, avait géré la période qui avait suivi le fiasco du Mondial 2010.
Dupraz était interrogé sur Sud Radio pour savoir si, à la place de l'actuel patron des Bleus Didier Deschamps, il serait prêt à convoquer Benzema à l'Euro 2016 malgré sa mise en examen dans l'affaire de la sex-tape.
Benzema absent en Afrique du Sud
Dans sa réponse, Dupraz, étonnamment, a chargé... Blanc, actuel entraîneur du PSG et à la tête de la sélection de 2010 à 2012: "Il a remis (dans l'équipe) tous les joueurs qui s'étaient moqués de notre métier et de notre nation à l'occasion d'une Coupe du monde (...). Donc, non pour Benzema et non pour tous ceux qui sont encore en sélection alors qu'ils ne devraient pas y être."
Benzema ne faisait pas partie des 23 joueurs présents au Mondial-2010 en Afrique du Sud, marquée par la tristement fameuse grève de l'entraînement des Bleus pour protester contre l'exclusion de Nicolas Anelka, auteur d'insultes contre le sélectionneur de l'époque Raymond Domenech.
"Je n'aurais jamais sélectionné aucun des joueurs qui ne sont pas descendus du bus"
"Si j'avais été Laurent Blanc après Knysna, je n'aurais jamais sélectionné aucun des joueurs qui ne sont pas descendus du bus. Le premier responsable de ce qui se passe aujourd'hui c'est Laurent Blanc", a poursuivi Dupraz.
La justice a levé vendredi le contrôle judiciaire de Karim Benzema dans l'affaire du chantage à la sex-tape dont son coéquipier en bleu Mathieu Valbuena est victime. Il peut donc à nouveau rencontrer Valbuena, même s'il reste mis en examen pour "complicité de tentative de chantage" et "participation à une association de malfaiteurs".
Cette décision a été qualifiée de "première étape" par la Fédération française qui, en décembre, l'avait déclaré "non-sélectionnable" tant que sa situation judiciaire n'évoluerait pas.
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