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PSG-Real (0-0), Débat : Blanc doit-il toujours faire confiance à Ibrahimovic ?

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/10/2015 à 08:39 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Zlatan Ibrahimovic a raté son match face au Real Madrid. A l'image d'un début de saison trés poussif. Pourtant, la place du Suédois dans le onze de départ du PSG n'est pas menacée. Laurent Blanc a-t-il raison de lui maintenir sa confiance ? Deux journalistes de notre rédaction ne sont pas d'accord.

Zlatan Ibrahimovic avec Laurent Blanc - 2015

Crédit: AFP

Oui, Blanc a raison de persister

Par Glenn Ceillier
Comment Laurent Blanc pourrait-il mettre Ibrahimovic sur le banc ? Ce n'est juste pas possible. Zlatan Ibrahimovic au PSG, ce n'est pas n'importe qui. On parle quand même là de la star du club, du premier emblème du PSG version QSI. Alors certes, il n'est plus la locomotive attendue sur le terrain. Oui, sa méforme commence à dater. Mais Ibra reste Ibra. Et tant qu'il sera au PSG, Blanc ne pourra faire autrement que de l'aligner. Pour plusieurs raisons.
Déjà, sortir Ibrahimovic du onze de départ pourrait semer le trouble dans le vestiaire. Blanc devrait gérer l'humeur de son géant suédois. Je ne suis pas sûr que l'entraîneur parisien possède l'aura pour le faire et gérer ces tensions. Sportivement aussi, il y a des raisons qui peuvent pousser Blanc à persister dans sa confiance accordée au joueur. Oui, on peut en trouver même si la tendance est à l'opposé. Ibrahimovic, c'est une vraie star. Sa présence focalise les défenses. Attire l'attention. Et peut libérer des espaces pour les autres.
Les statistiques parlent d'ailleurs pour lui. Sans lui, le PSG tourne à 1.5 but par match cette saison. Et avec lui, à 2.2 buts. En clair même en marchant, même s'il ralentit le jeu, Ibra continue de marquer (6 buts en 6 matches de L1). Et de faire marquer. Enfin, il faut lui laisser du temps. A 34 ans, on ne retrouve pas son meilleur niveau et son rythme aussi vite qu'à 25 ou 28 ans. Or entre les blessures ou encore les suspensions, Ibra a accumulé les absences depuis plus d'un an. Enchainer les matches ne peut lui faire que du bien et lui permettre de revenir à un niveau digne de son image. Et là, le PSG ne pourrait que s'en frotter les mains. Patience donc.
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Zlatan Ibrahimovic (PSG) et Raphaël Varane (Real Madrid)

Crédit: Panoramic

Non, Ibrahimovic n'a plus le niveau pour figurer dans l'équipe type

Par Martin Mosnier
Aujourd'hui, Ibrahimovic doit ses titularisations à son statut d'intouchable et à l'espoir auquel se raccroche Laurent Blanc qu'il ira mieux un jour. A ce titre, la déclaration du coach parisien est claire, il admet à demi-mot que Zlatan, qui n'a toujours pas inscrit le moindre but en C1 cette saison, n'est pas au niveau mais qu'il faut rester "optimiste." Jusqu'à quand ? C'est un mystère. Car sa période de méforme s'étire dangereusement. Même en L1, le Suédois n'est plus que l'ombre de lui-même. Oui, il a inscrit 6 buts, dont deux penalties, mais le contenu de ses matches reste pauvre.
Ce fut le cas face à Madrid mais ça l'est également en L1 : Ibrahimovic est le grain de sable qui enraie l'attaque parisienne. Il ralentit les transmissions en multipliant les touches de balle et, plus inquiétant, se distingue désormais par son déchet technique et ses pertes de balle. Il ne veut plus jouer en vrai 9 et décroche de plus en plus. Problème, Cavani ne peut pas toujours compenser et lorsque l'Uruguayen le fait, l'aile gauche du PSG est franchement déplumée.
Le PSG est à un carrefour. D'un côté, Ibra et tout ce qu'il représente : la plus éclatante incarnation du "rêver plus grand". De l'autre, ses performances médiocres et sa fin de contrat en juin. Banc penche pour la confiance aveugle en son attaquant. Voilà qui pose un vrai problème en fin de match lorsque le coach préfère sortir Di Maria et Cavani plutôt qu'un Ibrahimovic invisible ou quand il cloue Pastore sur le banc à chaque coup d'envoi de match qui compte vraiment. Voilà qui pose problème quand Zlatan confisque tous les coups francs dangereux, que sa réussite dans cet exercice le fuit alors que Cavani, Di Maria ou David Luiz sont mieux que de simples recours.
N'est-ce qu'une question de forme ? C'est la moins inquiétante des possibilités. En attendant qu'Ibrahimovic retrouve le niveau qui était le sien, Blanc ne peut plus se priver de Pastore ou confisquer l'axe de son attaque à Cavani. C'est injuste pour eux, cela pourrait à terme crisper le vestiaire et ce pourrait être dangereux pour le PSG quand les échéances se feront plus cruciales.
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Zlatan Ibrahimovic lors de PSG-Real Madrid - 2015

Crédit: AFP

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