PSG : Zlatan Ibrahimovic n'est "pas sûr de partir"

Lorsqu'il est venu chercher son troisième trophée de meilleur joueur de Ligue 1, Zlatan Ibrahimovic n'a pas souhaité évoquer son avenir. A la question du maitre de cérémonie, Alexandre Ruiz, qui lui demandait s'il serait toujours là la saison prochaine, le Suédois s'en était tiré par une pirouette : "Las Vegas", a-t-il répondu, en référence à la récente virée des joueurs parisiens dans le Nevada pour célébrer le titre de champion de France du PSG.

Mais un peu plus tard, dans sa tournée des médias ayant suivi la cérémonie, il s'est montré plus enclin à parler de son futur. Et celui-ci pourrait, encore, passer par le Paris Saint-Germain. Alors que son départ, sans être acté, semblait être une issue inéluctable ces derniers temps, Ibra n'a pas fermé les portes à une prolongation de contrat. "Je ne suis pas sûr de partir", a-t-il expliqué chez nos confrères de RMC, promettant une décision rapide : "Mon avenir sera révélé très bientôt. Tout le monde sera au courant. Laissons les choses se faire."

Depuis plusieurs semaines, l'avenir d'Ibrahimovic a été au centre de beaucoup de rumeurs et discussions. Le visage du PSG la saison prochaine dépend évidemment en grande partie du départ ou non du Suédois. S'il quitte le champion de France, Paris sera forcément en quête d'un gros poisson pour le remplacer. Le nom d'Ibrahimovic a circulé du côté de l'AC Milan, de l'Angleterre mais des pistes en Chine ou en MLS ont également été avancées.

Le 13 mars dernier, dans la foulée de l'officialisation du titre de champion de France lors de la victoire à Troyes (0-9), le président parisien Nasser Al-Khelaïfi avait publiquement annoncé que le PSG souhaitait conserver Ibrahimovic. C'était il y a près de deux mois et, depuis, cette hypothèse s'est fragilisé. Curieusement, sur RMC, Zlatan a sous-entendu dimanche qu'il n'avait pas reçu d'offre, ou en tout cas pas suffisamment satisfaisante à ses yeux, de la part de ses dirigeants. "Vous savez, a-t-il dit, une relation dépend des deux personnes, pas seulement d’une. Chacun a sa part à remplir."