"Si certains veulent partir, qu'ils s'en aillent !" : Le top des déclas de la 35e journée
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Mis à jour 25/04/2016 à 00:34 GMT+2
LIGUE 1 - Plus les enjeux se font prégnants, plus les entraîneurs se font percutants. La 35e journée n'a pas échappé à la règle, avec son lot de déclarations tout aussi croustillantes les unes que les autres. Notre top.
François Ciccolini sur le banc bastiais en 2005
Crédit: Panoramic
Le coup de gueule de Ciccolini
Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne, dit l'adage. Alors, quand le SC Bastia perd contre le Gazélec Ajaccio (3-2), l'entraîneur du Sporting, François Ciccolini, en veut à ses joueurs qui ont déjà la tête ailleurs (et au mercato ?).
Si certains joueurs veulent partir, qu’ils s’en aillent. Il y en a marre ! Il faut que ça s’arrête !
Laurey veut y croire
Son homologue du Gaz’, Thierry Laurey, sait que cette victoire peut replacer son équipe dans la course au maintien.
C'est la victoire de l'espoir. On savait que si l'on voulait encore exister dans ce championnat et croire à notre maintien, il fallait absolument l'emporter.
Hantz, lui, y est presque et ça l'enchante
Pour lui, le maintien est quasiment acquis. Arrivé à Montpellier dans une position délicate, le technicien est en passe de réussir sa mission dans l'Hérault.
On a fait un pas de géant vers le maintien. On n'est pas officiellement en Ligue 1, mais on y sera, on le sait tous. C'est un grand bonheur, une grande fierté.
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Frédéric Hantz est le nouvel entraîneur de Montpellier
Crédit: AFP
La Ligue des champions, Lemoine n'y croit pas beaucoup
Ne comptez pas sur Saint-Etienne pour s'enflammer à l'heure d'aborder le sprint final pour les compétitions européennes. La preuve avec Fabien Lemoine, le milieu des Verts.
On ne rêve de rien, notamment pour la 2e place. Nous sommes 5e. Il faudrait que les autres s'écroulent. C'est quasiment mission impossible.
Pour Ripoll, c'est un peu la faute à pas de chance
Sale semaine pour Lorient. Déjà battus par le PSG malgré une belle performance en Coupe de France, mardi, les Merlus se sont inclinés en toute fin de match à Saint-Etienne (2-0), ce dimanche. De quoi rendre Sylvain Ripoll, leur entraîneur, presque fataliste.
Saint-Étienne a été ultra réaliste. C'est aussi une qualité dans le football. Je me demande d'ailleurs comment nous avons pu perdre. Sur le premier but, il y a un joueur qui glisse (Bellugou) et le second but est anecdotique car à 1-0 nous avons pris tous les risques pour revenir au score. Si on est à 0-0, le second but n'existe pas.
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Sylvain Ripoll avec le FC Lorient - 2016
Crédit: AFP
L'OM a déprimé Passi
A l'issue d'un nouveau match sans victoire de l'OM au Vélodrome, face à Nantes (1-1) dimanche, Franck Passi n'avait pas de mots assez forts pour exprimer son désarroi.
C'est désolant. Ça fait sept mois que l'on ne gagne pas... On voulait vraiment changer ça, mais une victoire, il faut aller la chercher... On n'avait pas les armes, surtout à 10 contre 11.
Courbis a des ambitions variables (et c'est bien pratique)
Ne demandez pas à Rolland Courbis de fixer des objectifs à Rennes. Pour l'entraîneur du SRFC, jouer la deuxième place, c'est bien, mais la troisième aussi, la quatrième aussi... Du coup, le technicien se protège de l'échec. Malin.
On se contentera d'avoir égalisé, de ne pas s'être découragé et de se dire que même si la deuxième ou la troisième place, voire la quatrième, c'est terminé, on reste encore en vie pour la 6ème et je ne change pas ma vision des choses, tant qu'il y aura une chance d'obtenir cette 5ème ou cette 6ème place, on la jouera jusqu'au bout.
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