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SRFC-PSG (0-1), l'antisèche : le duo Motta-Verratti fait toujours le beau temps à Paris

Vincent Bregevin

Mis à jour 31/10/2015 à 00:38 GMT+1

LIGUE 1 – Longtemps dominateur avec une équipe remaniée, le PSG a quand même dû attendre l'entrée du duo Motta-Verratti pour faire la différence à Rennes (0-1). Sur un but d'Angel Di Maria, qui confirme doucement mais sûrement sa montée en puissance. Notre antisèche.

Félicité par Lucas, Marco Verratti a été à l'origine du but du PSG à Rennes

Crédit: Panoramic

Le jeu : Avec Motta et Verratti, c'est quand même mieux

Le PSG avait une équipe assez remaniée, mais cela ne l'a pas empêché d'imposer sa domination technique habituelle. Paris a eu la possession du ballon (60%), a su trouver des espaces malgré un bloc rennais replié, mais ne s'est finalement créé que peu d'occasions et a laissé Rennes dans le match. Même si le jeu breton a été d'une grande pauvreté dans l'animation offensive. Les entrées de Motta et Verratti après l'heure de jeu ont définitivement éteint les espoirs rennais. Les deux milieux parisiens ont fait la loi dans l'entrejeu, et c'est sur une ouverture de Verratti, bien exploitée par Lucas et Di Maria, que le PSG a pris un avantage décisif et mérité dans ce match.

Les joueurs : On n'est plus très loin du vrai Di Maria

Avec Cavani forfait et Ibrahimovic sur le banc, Di Maria avait une responsabilité plus importante sur l'animation offensive du PSG. L'Argentin l'a parfaitement assumée. A l'origine des meilleures occasions en première période, il inscrit le but de la victoire parisienne en deuxième. Ce n'est pas encore le grand Di Maria, mais ça s'en rapproche, doucement. Comme d'habitude, Thiago Silva a été impérial. Parmi les réservistes, Lucas, parfois brouillon mais décisif sur le but du PSG, et Rabiot ont été performants. Stambouli beaucoup moins. A Rennes, Sylla a été le seul à surnager à peu près dans l'entrejeu. Quintero a des qualités techniques frappantes, mais le Colombien est encore inconstant.
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Angel Di Maria (PSG), buteur face à Rennes

Crédit: AFP

Ce qui aurait pu tout changer

Que Blanc décide de laisser Motta et Verratti sur le banc jusqu'au bout. Peut-être alors que Rennes aurait pu gagner le match ou prendre le point du nul. Et encore, même un nul semblait inespéré pour des Bretons qui n'ont pas frappé une seule fois sur le but parisien entre la 38e et la 84e minute.

La stat : 32

Avec 10 victoires, 2 nuls, 0 défaite, et 32 points pris sur 36 possibles, le PSG signe le meilleur départ en championnat depuis 30 ans. Il faut remonter à 1985-86 pour voir une équipe réussir une telle entame. C'était déjà le PSG.

Le tweet qui va pousser Doucouré sur sa console

La décla : Laurent Blanc (entraîneur du PSG)

Je ne sais pas, sincèrement, si le fait d'avoir beaucoup de points d'avance n'incite pas mon groupe, mes joueurs, à se relâcher et je ne sais pas si c'est la meilleure des choses pour rester concentrés dans les grands matches qui nous attendent en championnat, dans les grands matches qui nous attendent en Ligue des champions.

La question : Cette victoire à Rennes est-elle celle qui traduit le plus l'écart entre le PSG et la L1 ?

Oui. C'est vrai que la démonstration des Parisiens la semaine passée face à Saint-Etienne (4-1) a beaucoup marqué les esprits, d'autant plus qu'elle avait permis au PSG de creuser l'écart sur ses poursuivants en tête du classement. Mais que Blanc décide, alors qu'il était déjà privé de Cavani, Pastore, David Luiz et Marquinhos, de se passer d'Ibrahimovic, Verratti et Motta au coup d'envoi de ce déplacement à Rennes laissait quand même présager d'un match compliqué pour le PSG. Voire d'une éventuelle première défaite de la saison.
Même si les entrées de Verratti et Motta ont certainement fait la différence dans le dernier quart du match, Paris maîtrisait déjà bien son sujet avant. La domination collective et technique du PSG était assez évidente. Alors qu'on pouvait imaginer que cette équipe remaniée allait connaître des difficultés car elle manquait d'automatismes. Cela n'a pas été le cas. Et cela en dit long sur la marge du club de la capitale par rapport au reste de la Ligue 1. Peut-être plus que jamais depuis le début de la saison.
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Rabiot (PSG) contre Rennes

Crédit: AFP

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