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Après OM-PSG (1-5) : Javier Pastore, spectaculaire intermittent

ParAFP

Publié 27/02/2017 à 00:42 GMT+1

LIGUE 1 - Titulaire surprise face à l'OM ce dimanche (1-5), Javier Pastore a rendu une copie magnifique, sublimée par sa passe décisive à Edinson Cavani. De quoi le relancer définitivement jusqu'à la fin de la saison.

La joie de Javier Pastore face à l'OM

Crédit: AFP

Titulaire contre Marseille alors qu'il n'avait plus commencé un match depuis le 20 septembre, l'Argentin Javier Pastore, débarrassé de ses blessures, n'a pas touché beaucoup de ballons dimanche au Vélodrome, mais a quand même trouvé le moyen d'être doublement décisif dans ce 'Classique' remporté 5-1 par Paris. Sur le deuxième but parisien, signé Edinson Cavani, le temps de réaction du Marseillais Rod Fanni dit tout de la passe décisive de Javier Pastore.
Le défenseur olympien n'avait visiblement pas envisagé que l'Argentin puisse mettre le ballon à cet endroit, et a mis une demi-seconde pour se retourner. Un retard à l'allumage qui lui a ensuite juste laissé le temps de constater, les bras ballants, que Cavani avait converti l'offrande d'un magnifique piqué (16e), son 35e but de la saison, en 34 matches.
Voilà le genre de tours de magie dont Pastore est capable: une déviation en première intention, une série de dribbles infernaux (comme ceux qui ont sans doute fait souffrir les reins de Florian Thauvin en première période, 40e), une roulette ou un coup du foulard qui, via Layvin Kurzawa puis Blaise Matuidi, a offert le troisième but du PSG à Lucas Moura (50e). De quoi conforter le choix de son entraîneur Unai Emery, qui l'a titularisé, à la surprise générale, face à Marseille, dans un stade Vélodrome qui a toujours beaucoup aimé les Argentins... A l'exception de ceux qui jouent pour le Paris SG.
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La joie de Marquinhos et Javier Pastore face à l'OM

Crédit: Panoramic

Débuts enflammés

Et pourtant, le meneur de jeu argentin de 27 ans a rappelé de manière éclatante qu'il est un artiste balle au pied, un technicien onctueux pour lequel le PSG avait, au tout début de l'ère qatarienne, déboursé 42 millions d'euros en indemnité de transfert (en 2011). Mais après des débuts enflammés, le talent d'"El Flaco" (le maigre) ne brillait qu'irrégulièrement, et depuis l'été, le PSG avait carrément tendance à l'oublier. Avant d'être titularisé dimanche par Unai Emery, l'Argentin n'avait disputé que 10 matches, toutes compétitions confondues cette saison. Dix petits matches sur les 39 déjà joués par son équipe, pour seulement 4 titularisations, en raisons de nombreuses blessures aux mollets ou au genou.
Et la dernière fois que Pastore a débuté un match (face à Dijon, le 20 septembre dernier), l'OM, qui a été racheté le 17 octobre par Frank McCourt, appartenait encore à Margarita Louis-Dreyfus. Entre temps, le PSG a réussi quelques coups d'éclat, avec en point d'orgue la démonstration collective face au FC Barcelone, le 14 février (4-0), en huitième de finale aller de Ligue des champions. Mais le talent de Pastore, qu'Emery ne manque jamais de rappeler, a beaucoup manqué au quadruple champion de France en titre.
Remplacé dès la 55e minute par un autre esthète de la première touche de balle, l'Allemand Julian Draxler, buteur sur l'un de ses premiers ballons (61e), Pastore va-t-il enfin apporter tout ce qu'il peut au PSG? Sa performance dimanche démontre en tout cas que la gestion de son temps de jeu par le staff parisien est payante. Reste à savoir s'il va pouvoir écarter durablement les pépins physiques et la concurrence pour éclairer le jeu parisien davantage que par intermittence. Une perspective qui a de quoi faire tourner les têtes de pas mal de défenses.
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